"Paris Has Fallen" : quand Paris devient le terrain d'une série ultraviolente
Décidément, Paris est le dernier lieu à la mode à la télévision. Après La Maison avec Lambert Wilson, Emily in Paris, et bien sûr, les documentaires sur les Jeux olympiques, voici Paris Has Fallen (la Chute de Paris), nouvelle série inspirée de la franchise de films ultra-violents, qui avait débuté il y a 11 ans par La Chute de la Maison-Blanche.
On se souvient de Gerard Butler, garde du corps pourchassé, victime d’un coup monté qui sauvait l’Amérique. Cette fois, c’est l'acteur français Tewifk Jallab, qu’on avait vu dans Engrenages et Pax Massilia, qui prend la relève. Il incarne un garde du corps qui va devoir sauver la France d’un péril terroriste. Ultraviolence, meurtres en cascades, cruauté avec pour décor la tour Eiffel, la place du Trocadéro et le jardin du Luxembourg.
La série marche à un rythme soutenu
Mais cette fois, le héros fait équipe avec une agent du MI6, c’était la volonté du scénariste britannique, Howard Overman. "L'idée au départ était de faire une sorte de buddy movie avec un couple au centre : il y a donc un personnage britannique et un personnage français, et en toile de fond, la beauté de la ville contraste avec la brutalité de la violence."
Face à ce duo, un ancien légionnaire particulièrement violent, incarné avec brutalité par Sean Harris, dans le rôle de Jacob. Ce que voulait Howard Overman, c’était à la fois le côté thriller et la violence des films de la franchise.
"On s’est inspiré de films comme Die Hard, des buddy movie, les films de copains des années 80. On a mélangé ça à des productions comme 24 heures chrono, qui ont changé le genre des séries d'action et étalaient l’action sur plusieurs épisodes. Et bien sûr, on est resté fidèle à la franchise des films qui sont un véritable voyage en montagnes russes : une fois le film commencé, ça ne s'arrête jamais."
Avec aussi des épisodes contrastés. "J'ai essayé de faire en sorte que chaque épisode soit légèrement différent, ajoute Howard Overman, en leur donnant une tonalité distincte. Par exemple, je me suis inspiré de Dirty Harry pour l’épisode 2, qui est comme un film de sniper."
Une production efficace qui signe le troisième meilleur démarrage d’une série originale Canal +. Il faut quand même avoir le cœur bien accroché, face au nombre de victimes à l’écran. Le 4e épisode, c’est ce lundi 7 octobre sur Canal +.
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