Rachida Brakni dans "Les Espions de la terreur" : "J'aurais adoré être agent secret"

La mini-série "Les Espions de la terreur", inspiré du livre de MatThieu Suc, raconte la traque des terroristes des attentats de Paris. Filmé de façon réaliste, elle montre l'intérieur des unités françaises de sécurité, dont la DGSE et la DGSI. La série en quatre épisodes est disponible sur M6 +.
Article rédigé par Laurent Valière
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Rachida Brakni incarne une agent de la DGSE dans "Les Espions de la terreur". (TETRA MEDIA FICTION / QUINTESSENCE FICTIONS)

13 novembre 2015. Les attentats de Paris. Dans Les Espions de la terreur, Rachida Brakni incarne Malika qui est agent à la DGSE, la direction de la sécurité extérieure. Sur le terrain, elle avait compris qu’il allait se passer quelque chose. À Paris, la commandante Lucie Kessler travaille à la DGSI, la sécurité intérieure. Et à Lille, Vincent Morin aussi, incarné par Vincent Elbaz. Après les attaques, toutes ces unités sont à l’œuvre pour retrouver les terroristes. C’est cette traque que raconte de façon palpitante Les Espions de la terreur.

La mini-série est tiré du riche livre de Matthieu Suc, qui s’appuyait sur des centaines de procès-verbaux et de notes des services secrets. La série donne à voir les filatures, les réunions au sommet, les interrogatoires. C’est Rachida Brakni qui incarne l’agent de la DGSE. Le sujet et le personnage l’ont touché.

"Peut-être que je fantasme, mais j'aurais adoré dans la vraie vie être agent secret. J'ai toujours été passionnée par tout ce qui avait trait à la politique au sens large du terme, et tout ce qui avait trait un peu à ces choses qui sont de l'ordre de l'ombre, ces hommes de l'ombre qui œuvrent pour le bien commun."

Rachida Brakni

à franceinfo

"La série montre aussi la guéguerre entre les directions de la sécurité intérieure et extérieure, souligne Rachida Brakni. Je savais que la DGSE, c'est l'armée, et puis la DGSI, ce sont les "flics" entre guillemets. Je n'irais pas jusqu'à dire que c'était à couteaux tirés, mais on voit bien que, à la suite des attentats du Bataclan, il y a vraiment eu une volonté de travailler ensemble et de mettre en commun les informations récoltées. On l'a vu avec le 11 septembre par exemple, où finalement ça a été à peu près la même chose avec la CIA et le FBI."

Alors ce n’est pas étrange pour une actrice de rejouer ce qui s’est passé, il n'y a même pas 10 ans, par exemple le soir des attentats ? "Si ! Je me souviens précisément de ce que je faisais cette nuit-là. Donc à ce moment-là, oui, ce n'est pas vraiment l'actrice qui joue. C'est presque comme une mise en abyme, en fait."

Les Espions de la terreur, quatre épisodes passionnants, une sorte de "mini Bureau des légendes", appliqué à l’histoire récente, à découvrir sur M6 +.

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