Léa Fleuriot, à Paris : "L'été, pour moi, c'est la mer, et ici j'aime cuisiner du poisson."
L’adresse attire les amateurs du bien manger et de la convivialité. Au Cadoret, à Paris, Léa Fleuriot défend une cuisine traditionnelle, qu’elle qualifie de populaire : une clientèle de quartier, un menu très accessible à la mi-journée et une pointe de gastronomie le soir.
Toute l’inspiration de cette jeune cheffe provient de son terroir normand – elle est née à Vire – et de ses souvenirs d’enfance. Dans sa famille, la cuisine a toujours été une affaire de femmes : "Oui c'est vrai ! Les femmes étaient en cuisine et les hommes aimaient les bonnes tables. En compagnie de ma grand-mère, on allait ramasser les œufs et récolter les légumes."
De l'art contemporain à la cuisine
Avec une telle éducation, on comprend mieux pourquoi Léa Fleuriot a délaissé ses études d’art contemporain alors qu’elle atteignait le master, pour se laisser emporter par sa passion. Elle quitte alors la Normandie et monte à Paris, où elle s’inscrit dans la prestigieuse école Ferrandi. Elle prolonge ensuite sa formation dans de non moins prestigieuses maisons : le Ritz, le Jules Verne ou l’Atelier Guy Martin.
"Je me suis pourtant vite mise à mon compte, avoue Léa Fleuriot. Mon frère Louis-Marie était déjà à Paris et nous voulions travailler ensemble. Notre premier restaurant a été une sandwicherie parce que j'ai une passion pour le sandwich. L'été, pour moi, c'est la mer, et ici j'aime cuisiner du poisson."
Les Demoiselles du Guilvinec
Du poisson, mais pas seulement : tête de veau sauce ravigote, moules marinières ou poule fermière rôtie pour une carte en général assez courte, sur l’ardoise du jour. Jusqu’au mois d’août, les Demoiselles du Guilvinec restent de saison. Ces élégantes langoustines, vous l’aviez compris, que Léa Fleuriot prépare dans l'émission.
Léa Fleuriot, cheffe enthousiaste au Cadoret, au pied des Buttes Chaumont, à Paris.
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