Jen Gale, l’influenceuse zéro déchet qui a mis huit mois à remplir sa poubelle, donne ses astuces pour ne plus jeter
Cette mère de famille britannique s’est mise au zéro déchet il y a dix ans et partage sur Instagram ses difficultés et ses réussites en la matière. Dernier exploit en date : le fait de n’avoir sorti sa première poubelle de l’année... qu'à la fin de l’été.
Elle l’a mise en photo sur Instagram fin août : une benne à roulette noire, tout ce qu’il y a de plus classique a priori. Sauf que c’est sa première poubelle pleine en 2022. Depuis le 1er janvier, Jen Gale, 44 ans, a produit tellement peu de déchets qu’elle a mis huit mois à remplir sa benne. Au passage, c’est quatre mois de mieux qu’en 2021 puisqu’en 2021, elle l’avait sortie pour la première fois en avril.
"En gros, dedans il n’y a que les bouts de plastiques impossibles à recycler, autocollants, étiquettes, petites pièces cassées, mais on n’arrive pas à ce niveau-là en un jour, confie-t-elle dans son dernier podcast. C’est le résultat de dix ans d’un changement de vie complet."
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Jen Gale est une influenceuse "zéro déchet" et elle raconte sur Facebook et Instagram comment elle, son mari et leurs deux enfants ont organisé leur vie pour ne plus rien jeter. Elle habite à Warminster, ville moyenne du sud de l’Angleterre et s’est lancée dans le zéro déchet en septembre 2012, après avoir regardé un énième reportage sur les ravages de la mode jetable, du gaspillage alimentaire, des emballages, de l’obsolescence programmée.
Des reportages qui lui ont fait réaliser le lien entre réchauffement climatique et surconsommation, puisque pour produire, il faut des usines, du charbon, des camions, du pétrole. Elle a failli déprimer, "plombée par l’impuissance", et puis elle a décidé de se lancer un défi : ne rien acheter de neuf pendant un an.
Lutter contre le fatalisme et partager son enthousiasme
À l’époque, ses enfants avaient 3 ans et 18 mois, elle était vétérinaire et ne triait pas grand-chose. Elle a donc commencé par acheter les vêtements des enfants en friperie, puis les siens et ceux de son mari, elle s’est mise à éviter les emballages, acheter en vrac. Elle a aussi fabriqué un composteur qui a fait baisser le volume de sa poubelle de 25%. Et puis elle dit être devenue plus créative, inventive, bricoleuse, apprenant comment entretenir et réparer.
Résultat : moins de déchets, moins de dépenses, et surtout moins de découragement, la conviction qu’agir n’est pas vain, que non seulement ça compte personnellement mais que ça peut aussi inspirer les autres, sa famille, son quartier, sa ville. Pour Jen Gale, c’est d’ailleurs le gain numéro un de sa démarche zéro déchet : lutter contre le fatalisme et partager son enthousiasme.
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