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Attentats de Boston : Laurent Wauquiez réclame un débat à l'Assemblée nationale

Trois morts, plus de 100 blessés, terrorisme de l'intérieur ou de l'extérieur : l'attentat aux Etats-Unis suscite de nombreuses réactions dans la classe politique française. Premier ministre concerné, Manuel Valls. Le locataire de la place Beauveau rappelle que la France est déjà en plan vigipirate rouge renforcé, car elle aussi est exposée à la menace terroriste, en particulier depuis le début de son intervention au Mali.
Article rédigé par Olivier Bost
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
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Après
l'explosion à Boston, les patrouilles de sécurité en France vont encore être renforcées :
"Des mesures supplémentaires sont prises par précaution, sans céder ni à
la panique ni à la dramatisation. Le terrorisme est un fait global, mondial,
donc il faut être prudent
".

Sur France Info, le député UMP et ancien ministre Laurent
Wauquiez
va au-delà des condoléances de rigueur au peuple américain. Il réclame
un débat sur le risque terroriste à l'Assemblée nationale : "Il serait
incompréhensible qu'on fasse autrement. Là, on s'apprête à discuter d'un projet
de loi sur le mode d'élection dans les Conseils généraux ; mercredi est prévue
l'ouverture de la discussion sur le mariage et l'adoption par les couples
homosexuels. Ca ne va pas, la hiérarchie des priorités n'est pas la bonne, on
n'est pas sur la bonne tonalité
". Et tant pis s'il se retrouve accusé
d'instrumentaliser les attentats de Boston.

Déclarations de patrimoine : "opération
d'enfumage"

Au lendemain de la publication des déclarations de
patrimoine des ministres, la porte-parole du gouvernement Najat
Vallaud-Belkacem se réjouit de ce "premier pas" qui va être suivi
d'autres mesures : "Il vient de se passer quelque chose d'extrêmement
important, une espèce de renouveau de notre vie politique
", déclare la
ministre sur BFM TV. "Ce n'est qu'un acte parmi d'autres, mais il ne faut
pas oublier l'ensemble du paquet présenté par le président de la République qui
vise à recréer un lien de confiance avec les Français, qui s'est lentement décomposé
ces dernières années. Ce n'est qu'une mesure parmi d'autres, mais c'est le
premier pas
".

Le gouvernement exhorte les parlementaires à emboîter le pas
des ministres, et à surmonter leurs réticences à l'idée de rendre leur
patrimoine public. Pour Manuel Valls, "il faut aller jusqu'au bout de
cette transparence et les élus doivent se rendre compte qu'ils doivent eux
aussi être exemplaires
".

La droite, elle, dénonce un écran de fumée, à l'instar de
l'ancien ministre du Travail Xavier Bertrand sur Europe 1 : "La
transparence ne garantit pas la vérité. On est dans une opération d'enfumage
sans précédent pour faire oublier deux problèmes majeurs : le problème moral
posé par M.Cahuzac et le problème économique avec un pays qui s'enfonce dans
les difficultés. On a aujourd'hui un président qui n'est pas à la hauteur, et
qui cherche par tous les moyens à faire diversion
".

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