Les écolos ne rentreront pas au gouvernement
Le député François-Michel Lambert : "Je trouve que c'est aberrant, voir le début de la dégradation des écologistes dans l'opinion public. A un moment donné, j'ai l'impression que cela relève presque de la psychiatrie. "
Le député François de Rugy, plein de remords également, résume d'une phrase sur RFI ce qui s'est passé : "Ce que je regrette c'est que la direction du parti, dix personnes, ait pu voter contre l'avis des deux groupes parlementaires. "
Autre déçue, toujours chez les parlementaires écologistes, la co-présidente des députés Verts, Barbara Pompili sur France 2.
"Nos ministres ont décidé de manière un peu personnelle de poser un oukase sur Manuel Valls ce qui nous a mis nous aussi dans une situation compliquée. J'ai le sentiment que parmi deux choix mauvais on a choisi le pire. On aurait du dire banco, allons-y, vérifions que nous n'avons pas les moyens d'agir avant d'abandonner sans avoir essayé. "
Dernière intervention d'écologiste, celle du président du groupe écolos au Sénat, Jean-Vincent Placé sur BFMTV. "Il n'y a pas de délit de facies sur Manuel Valls. Il est estimable, respectable et c'est quelqu'un que j'apprécie beaucoup à titre personnel. A tire consensuel, nous avons décidé de ne pas participer à ce gouvernement et nous allons discuter. "
A gauche
Le porte-parole du PS David Assouline réagit sur iTélé : "Cécile Duflot a choisi une stratégie politique personnelle de candidature alternative et c'est dommage parce que choisir la responsabilité de l'Ecologie c'était le meilleur choix. Il y a eu une préférence pour cette stratégie personnelle au lieu de la responsabilité de l'Ecologie dans notre pays. "
A droite
Alain Juppé, l'ancien Premier ministre, maire de Bordeaux, réélu dès le premier tour avec plus de 61% des voix : "Ce que je veux faire demain c'est renforcer l'UMP et pour cela je n'ai pas l'intention de me lancer dans une aventure individuelle. Je veux jouer collectif et pour cela faire fonctionner les institutions de l'UMP. Nous avons élu il n'y a pas très longtemps un bureau politique, il doit fonctionner et accompagner le président. Il nous faut approfondir nos positions pour incarner une alternative aux yeux de l'opinion publique. On n'y est pas tout à fait. "
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