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Retour sur le séisme de la démission de Jean-François Copé

Les conséquences de cette démission sont lourdes : il va falloir boucler l'enquête car beaucoup attendent, pour pouvoir se positionner, de savoir ce qui s'est vraiment passé dans les comptes de l'UMP.
Article rédigé par Yannick Falt
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
  (© Maxppp)

Ce qui est sûr c'est que Dominique Dord, ancien trésorier de l'UMP n'arrive pas à se faire à la version de Jérôme Lavrilleux, l'ancien directeur adjoint de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2012. Il s’en explique sur Europe 1.

"J’ai quelques raisons d’être réservé par rapport à ce que peut dire Jérôme Lavrilleux compte tenu des aveux qu’il vient de faire. A partir du moment où on peut avoir monté une affaire comme cela on peut penser que peut-être il y a d’autres choses qui ne sont pas si limpides dans ses aveux. Je rappelle que le clan Sarkozy dit que non. » Et d'ajouter, « Je crois les uns, je crois les autres, j'ai ma conviction mais je n'ai pas à la dire. "

Le bureau politique de l’UMP s'est conclu par la nomination de trois anciens Premiers ministres à la tête de l'UMP. Une nomination qui n’est pas du goût de tout le monde surtout pas de Rachida Dati.

"J’étais réticente parce que j’aurai préféré avoir des personnalités neutres et qui n’ont pas participé, été complices de ces haines fratricides. "

La député européenne UMP Rachida Dati évoque  la possibilité que des sympathisants de son parti sollicités pour la collecte "sarkothon" soient partie civile dans l'affaire Bygmalion.

Des primaires pour 2017 et un congrès

Pour la député des Yvelines Valérie Pécresse, il faudrait que le candidat à la présidence de l'UMP ne soit pas candidat à la présidentielle.

"Ce qui serait idéal, c’est que ceux qui se présenteront à la présidence de l’UMP en octobre ne soient pas candidats ou s’engagent à ne pas être candidats à l’élection présidentielle de 2017. C’est peut-être un peu optimiste ou utopique de ma part, parce que les ambitions ne se divisent pas, mais je préférerais que l’on vote sur des lignes politiques. "

Des lignes politiques comme celle de l'union avec le centre, pour Nathalie Kosciusko-Morizet, invitée de France Info.

"La ligne politique que je défends c’est celle d’une alliance stratégique avec le centre. Le centre craint que l’on vienne sur l’idée d’une fusion. C’est cela qui a été rejeté. Ce que je veux c’est une alliance stratégique parce que c’est l’ADN de l’UMP. Le projet politique de l’UMP c’est cela. "

Une version que ne valide pas trop Christian Jacob sur Itélé : "Quand Jacques Chirac crée l’UMP, il rassemble les trois familles historiques de la droite et là chaque sensibilité doit exister avec des différences. On est capable de se retrouver sur l’essentiel. "

L'essentiel et peut-être un candidat, une personnalité, qu'appelle de tous ses voeux Christian Estrosi.

"Soit Nicolas Sarkozy qui a toujours dit : "Le pays se donne à celui qui en a le plus envie". C’est peut-être l’opportunité pour lui de montrer s’il en a envie ou pas. Je ne fais pas partie de ceux qui doivent penser à sa place. Je respecterais sa position, sa vie personnelle. C’est un choix de vie, ce n’est pas rien, mais il doit le démontrer à un moment ou à un autre. "

 

 

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