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Baisse des APL : le président du MJS, Benjamin Lucas, dénonce "une politique anti-jeunes vraiment très inquiétante"

Le président du Mouvement des jeunes socialistes (MJS), Benjamin Lucas, était l'invité de franceinfo, mercredi, alors que les députés doivent évoquer la baisse de l'aide personnalisée au logement (APL), jeudi, au cours de l'examen du projet de loi de finances. 

Article rédigé par Nicolas Teillard
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Benjamin Lucas, président du Mouvement des jeunes socialistes (MJS), était l'invité de L'interview J-1, mercredi 1er novembre sur franceinfo. (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

Le président du Mouvement des jeunes socialistes (MJS), Benjamin Lucas, était l'invité de L'interview J-1, mercredi 1er novembre sur franceinfo, alors que l'Assemblée nationale doit se pencher jeudi sur la baisse de l'Aide personnnalisée au logement (APL), dans le cadre de l'examen du projet de loi de finances. Il estime que la politique du président de la République et du gouvernement est "anti-jeunes et anti sociale"

Un président jeune, pas le président des jeunes

Face à la baisse des APL mise en place depuis le 1er octobre par le gouvernement, Benjamin Lucas ne décolère pas. "À une génération, la mienne, qui est la première victime des inégalités, des injustices et de la précarité, qui a besoin d'égalité et d'autonomie, Emmanuel Macron répond par l'inverse." L'inverse, c'est selon lui plus d'inégalités, plus de compétition et la sélection université, entre autres. "On est vraiment dans une politique anti-jeunes très inquiétante et très dangereuse", déplore-t-il. 

Le chef de file du MJS assure que les jeunes "sont aujourd'hui sacrifiés sur l'autel du libéralisme et de la politique d'Emmanuel Macron qui est anti-jeunes et anti-sociale." Il dresse un portrait très sévère du chef de l'État : "Emmanuel Macron donne une preuve : être un jeune président ne fait pas de lui le Président des jeunes." Mais Benjamin Lucas est optimiste. "On verra émerger dans les semaines qui viennent, dans les mois qui viennent, un vrai mouvement de la jeunesse qui fera échec à ce gouvernement."

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