Christophe Castaner bientôt à la tête de LREM ? : Il a "le talent pour faire perdurer la flamme" estime Jean-Baptiste Lemoyne
Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, était l'invité de Yaël Goosz, mardi sur franceinfo. Pour lui, Christophe Castaner serait la bonne personne pour prendre la tête du parti La République en Marche.
Interrogé mardi 24 octobre sur franceinfo, Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, n'a pas souhaité répondre à la question : Christophe Castaner, porte-parole du gouvernement et secrétaire d'État chargé des relations avec le Parlement, a-t-il été choisi par l'Elysée pour prendre la tête de La République en Marche ?
"Vous verrez qui sera candidat lorsque le délai limite des candidatures sera clos, c’est-à-dire début novembre. A ce stade je ne peux pas vous en dire plus" a-t-il indiqué.
Christophe Castaner a quand même construit cette belle odyssée présidentielle avec Richard Ferrand, Julien Denormandie et Benjamin Griveaux, autour d'Emmanuel Macron
Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Europe et des Affaires étrangèresfranceinfo
Christophe Castaner "est un des porteurs de l'ADN du mouvement. On a besoin de faire perpétuer cet ADN, d'autant plus quand on est un mouvement dont le gouvernement est aux manettes. On sait qu'il faut d'autant plus de créativité. Il faut arriver à faire perdurer la flamme, l'espérance. Il est un de ceux qui naturellement ont le talent pour le faire" a déclaré Jean-Baptiste Lemoyne.
Le CETA : "pas de risque sanitaire"
Édouard Philippe doit présenter mercredi 25 octobre un plan d'actions sur l'encadrement du CETA, le traité de libre-échange entre l'Union européenne et le Canada. Un texte qui soulève des inquiétudes même au sein du gouvernement.
"On veut pleinement rassurer les Français sur le fait que ce traité qui permettra d'intensifier les échanges entre nos deux pays, ne va pas causer de risque sanitaire", a-t-il insisté.
Par exemple, nous interdisons les OGM sur le territoire européen. Il y a un certain nombre de contrôles qu'on va faire.
Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Europe et des Affaires étrangèresà franceinfo
"S'agissant de la viande bovine (…) le client est roi, il souhaite de la qualité (…) naturellement il y a des enjeux de traçabilité, d'étiquetage. Ce sont des chantiers sur lesquels on va avancer", a poursuivi Jean-Baptiste Lemoyne.
Roquefort et piment d'Espelette
"On a bien en tête que le traité est intéressant aussi pour la France car il y a 42 indications géographiques protégées, piment d'Espelette, des fromages (…) qui vont pouvoir bénéficier de l'abaissement de droits de douane. Le Roquefort était par exemple taxé à 245%, ça, ça va sauter", s'est-il réjoui.
"Pour nous, c'est aussi une capacité d'exporter nos savoir-faire, nos terroirs (…) une viande made in France sera une viande qui sera toujours plus qualitative, c'est là l'enjeu", a prévenu le secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères.
L'enjeu, c'est arriver à mettre en place des labels, à faire en sorte que le client se repère et qu'il ne soit pas trompé sur la marchandise.
Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Europe et des Affaires étrangèresà franceinfo
Le traité n'est pas encore ratifié, et Jean-Baptiste Lemoyne espère avoir une majorité pour le faire, car le "Parlement a le dernier mot et c'est tout un travail de co-construction qu'on a fait ensemble. Je travaille main dans la main avec les parlementaires de La République en Marche". Pour lui la ratification peut se faire "dans les 18 mois".
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