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"92% des professionnels de santé libéraux sont vaccinés", annonce Thomas Fatome, directeur général de l’Assurance maladie

Le directeur général de l'Assurance maladie est par ailleurs revenu sur les tests antigéniques et PCR qui deviendront payants à la mi-octobre.

Article rédigé par franceinfo
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Publié Mis à jour
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Thomas Fatome, le directeur général de l’Assurance maladie, sur franceinfo le 3 spetembre 2021. (FRANCEINFO)

Le 15 septembre, la vaccination devient obligatoire pour les soignants. Pour continuer à exercer, ils devront avoir reçu au moins une dose de vaccin. Invité éco de franceinfo vendredi 3 septembre, Thomas Fatome, le directeur général de l’Assurance maladie, annonce que "92% des professionnels de santé libéraux sont vaccinés". À l’hôpital et dans les Ehpad, "cela continue de grimper". "Les derniers chiffres datent de mi-août. Ils étaient à 81%. "L’objectif, c’est de continuer à les inciter", poursuit-il. Mais "à compter du 15 septembre, de possibles sanctions ou suspensions seront mises en œuvre".  

Faux certificats de vaccination : une trentaine de personnes mises en cause  

Au cours de l’été, de faux certificats de vaccination ont circulé. Thomas Fatome révèle que l’Assurance maladie a reçu près de 170 réquisitions de la police et de la justice, à la recherche de ceux qui délivrent ces faux certificats. "Nous avons nous-même également exploité nos systèmes d’information", ajoute le patron de l’Assurance maladie. "Nous avons d’ores et déjà identifié plus d’une trentaine de professionnels de santé" suspects.  

"Des condamnations ont déjà eu lieu", précise-t-il, "et même des détentions provisoires. Nous sommes extrêmement mobilisés. Les sanctions peuvent être très lourdes".  

Des tests payants à la mi-octobre

À partir de mi-octobre, les tests antigéniques et PCR seront payants. Pour être remboursé, faudra-t-il absolument l’ordonnance d’un médecin ? "Les paramètres ne sont pas encore stabilisés", répond Thomas Fatome, qui dit vouloir "arrêter de prendre en charge des tests ‘de confort’ et aussi trouver un système qui permette d’avoir une supervision de l’épidémie".  

Pour le directeur général de l’Assurance maladie, le remboursement systématique des tests ne se justifie plus, alors que la vaccination se généralise. À la fin de l’année, ces tests auront coûté à l’Assurance maladie, et donc à la collectivité, "de cinq à six milliards d’euros".  

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