"Celio démarre une deuxième vie", selon Joannes Soënen, directeur général du groupe de prêt-à-porter

Celio veut retrouver ses clients perdus. Le leader du prêt-à-porter masculin tente de se relancer, après une période difficile. L’enseigne est sortie de la procédure de sauvegarde. Son directeur général, Joannes Soënen, affirme mercredi 3 novembre sur franceinfo que la marque "démarre une deuxième vie", en baissant ses prix.  

Selon lui, Celio est "une marque accessible et populaire", qui "s’était perdue". Ses nouveaux dirigeants ont "baissé les prix de 5% à 15%" : "Nous devons pouvoir toucher tous les segments de marché (…) Nous avons arrêté les promotions pour offrir à nos clients ces prix bien placés tous les jours de l’année". Les vêtements sont fabriqués "en Asie et, de plus en plus, en Turquie et au Maroc, avec à chaque fois des usines qui sont auditées et qui correspondent à nos critères de qualité et nos critères sociaux", assure-t-il.

"Nous essayons d’acheter ce que nous allons vendre. C’est majeur pour éviter le gaspillage"

Joannes Soënen, directeur général de Celio

sur franceinfo

Le dirigeant affirme par ailleurs proposer 25% de vêtements "éco-conçus, faits à partir de matières recyclées".  

Moins de magasins, plus de ventes en ligne

Depuis le début de la pandémie de Covid-19, Celio a fermé une centaine de magasins en France. Il n’y en a plus que 374. « Dans le commerce, où les services digitaux sont venus compléter les magasins, nous pensons que c’est un bon maillage pour un pays comme la France ». Les ventes en ligne représentent aujourd’hui 9% du chiffre d'affaires de l'entreprise.

L’enseigne vise environ 500 millions de chiffres d’affaires cette année. Selon Joannes Soënen, elle ne doit pas "se battre avec des gens qui proposent de la mode, des corps parfaits" : "Nous avons une vraie mission d’équiper tous les hommes, les hommes qui aujourd’hui ne veulent plus rentrer dans ces codes" .