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Complémentaires santé : avec la pandémie, "nous n’avons pas fait d’économies", affirme Florence Lustman, présidente de la Fédération française de l'assurance

Selon la représentante du secteur, depuis 18 mois, les complémentaires santé ont même dépensé un milliard de prestations de plus que sur les 18 mois précédents. 

Article rédigé par franceinfo
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Florence Lustman,  présidente de la Fédération française de l'assurance, le 20 octobre 2021. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

Les complémentaires santé sont sous pression. Le gouvernement leur demande de ne pas augmenter leurs tarifs l’an prochain, pour "restituer" aux Français les économies que ces assureurs et ces mutuelles ont faites depuis le début de la pandémie. Invitée éco de franceinfo mercredi 20 octobre, Florence Lustman, présidente de la Fédération française de l'assurance, répond : "Nous n’avons pas fait d’économies."  

"Sur les 18 derniers mois, assure-t-elle, nous avons versé un milliard de plus de prestations que sur les 18 mois précédents. Nous n’avons rien économisé, bien au contraire…" . La présidente de la FFA assure qu’il y a "une dynamique très forte des dépenses de santé." Elle évoque "un effet rattrapage", car les gens retournent davantage chez le médecin, et "un facteur aggravation", pour ceux qui n’ont pu se soigner normalement, au gré des différents confinements.  

Pas de gel global des tarifs  

Les complémentaires santé vont-elles finalement geler leurs tarifs ? "Mes adhérents sont très conscients des difficultés d’une catégorie de Français. Maintenant, le droit de la concurrence m’interdit, en tant que fédération professionnelle, de relayer toute organisation sur les tarifs au sein de mes membres."  

"Chacun de mes membres doit rester parfaitement libre de ses tarifs."

Florence Lustman, présidente de la FFA

à franceinfo

Une des principales mutuelles a déjà annoncé le gel des cotisations pour ses adhérents. D’autres pourraient suivre. Quoi qu'il en soit, depuis l’an dernier, après un an de contrat, chacun peut changer à tout moment de complémentaire, s’il n’en est pas satisfait ou s’il la trouve trop chère.  

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