Coronavirus et immobilier : les notaires observent "une appétence pour la maison individuelle"
Les prix des maisons remontent, selon David Ambrosiano, président du Conseil supérieur du notariat.
L’épidémie a-t-elle un effet sur l’immobilier ? Malgré deux confinements, le volume de transactions n'a baissé que de 5% sur un an, à la fin du mois de septembre. "On limite plus que largement les dégâts", estime David Ambrosiano, président du Conseil supérieur du notariat, qui publie le bilan annuel du secteur, pour les logements anciens.
"Quelque chose a changé sur la maison individuelle, explique-t-il. Après le premier confinement, on a noté une véritable appétence des Français pour la maison individuelle, qui s’est traduite par une remontée des prix. A la fin de l’année, on devrait terminer avec une hausse de 6,8% sur la maison individuelle."
Pas d’exode urbain
Les notaires n’observent pas d’exode urbain, de grand mouvement des villes vers les campagnes. Avec tout de même une particularité autour de l’Ile-de-France : "Dans les départements de l’Eure, de l’Orne, de l’Yonne, des Franciliens se sont portés beaucoup plus acquéreurs de biens immobiliers, notamment de maisons avec terrains (…) Ce sont plutôt des résidences secondaires, tout en gardant éventuellement un pied-à-terre à Paris, ou l’inverse."
Fin septembre, les prix des appartements anciens avaient augmenté, de 6,5% sur un an. "Le top 4 est le même que celui de l’année dernière", explique David Ambrosiano. "Paris, avec un véritable ralentissement des prix (…), Lyon, toujours extrêmement attractif, Bordeaux en légère baisse (…) Et Nice, également en légère diminution."
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