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Denis Kessler, du Medef, attend "des preuves vivaces de l'amour déclaré"

Cinq jours après la déclaration d'amour de Manuel Valls aux entreprises, Denis Kessler, ancien vice-président du Medef, est revenu sur ces déclarations, se déclarant dans une position d'attente. Pour lui, il reste un "nombre absolument incroyable de mesures à prendre" et "il faut rendre la liberté aux entreprises".
Article rédigé par Jean Leymarie
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Franceinfo (Franceinfo)

Denis Kessler, PDG du groupe Scor et ancien vice-président du Medef, était l'invité de France Info ce lundi soir. Et il s'est montré pour le moins dubitatif après le cri d'amour de Manuel Valls aux entreprises la semaine dernière, lors de l'université d'été du Medef. "Il faut attendre des preuves vivaces de l'amour qui nous a été déclaré, des signes tangibles ", a-t-il affirmé. Selon lui, pour l'entreprise, il y a un "nombre absolument incroyable de mesures à prendre, par exemple sur les seuils sociaux ".

En clair, pour ce patron, "il faut rendre la liberté aux entreprises, cesser de vouloir les domestiquer ".

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