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Inflation et pauvreté : le Secours populaire demande à l’État "des moyens" pour les associations

Face à l'inflation, le gouvernement prépare une aide, versée directement, à la rentrée, à une partie des ménages. Mais pour Henriette Steinberg, la secrétaire générale du Secours populaire, l'état devrait d'abord s'appuyer sur les associations. 

Article rédigé par franceinfo
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Henriette Steinberg, secrétaire générale du Secours populaire, le 8 juin 2022. (FRANCE INFO / RADIO FRANCE)

Face à l’inflation, comment aider efficacement ceux qui sont le plus en difficulté ? Le gouvernement prépare une aide qui sera versée à la rentrée. Les modalités en seront fixées cet été. Invitée éco de franceinfo, mercredi 8 juin, Henriette Steinberg, secrétaire générale du Secours populaire, demande à l’État de commencer par soutenir les associations qui accompagnent les plus précaires.  

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"Si une fraction des moyens de l’État est apportée aux associations dont la bataille au quotidien est de rechercher les meilleures conditions et les meilleurs produits pour les personnes qui n’arrivent pas à subvenir à leurs besoins, là, il va y avoir quelque chose de plus sensible", estime la responsable. Pour Henriette Steinberg, le gouvernement devrait s’appuyer sur le travail déjà réalisé par ces structures, y compris dans le domaine de l’aide alimentaire.  

"À partir du moment où on dispose de moyens suffisants, on peut aussi négocier les prix. Chaque personne qui reçoit une aide individuelle ne négocie rien du tout. Elle va dans les grandes surfaces et elle achète ce qui est le moins cher et sur le bas des rayons.  

Henriette Steinberg, secrétaire générale du Secours populaire

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Le Secours Populaire a ainsi développé les "marchés pop’solidaires", où les bénéficiaires peuvent "acquérir, moyennant une contribution faible mais qui respecte leur dignité, les produits dont elles vont avoir besoin", développe la secrétaire générale.  

Pour l’association, la lutte pour le pouvoir d’achat doit aller de pair avec une meilleure alimentation : "Toutes les familles doivent nourrir les leurs, et l’objectif est qu’elles puissent les nourrir avec des produits de qualité. Ce n’est pas entre la quantité et la qualité qu’il faut choisir".    

Retrouvez l'intégralité de l'interview :       

     

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