Jean-Baptiste Danet (Croissance Plus) : "Cette volonté de réforme nous satisfait"
Jean-Baptiste Danet, président de l'association patronale Croissance Plus qui milite pour que les entreprises aient plus de liberté, est revenu, mardi soir, sur les annonces faites par le Premier ministre Edouard Philippe lors de son discours de politique générale à l'Assemblée nationale.
Jean-Baptiste Danet, président de Croissance Plus, une association de chefs d'entreprise, salue, mardi 4 juillet sur franceinfo, "la volonté de réformes" du gouvernement et espère une "lisibilité" et une "stabilité" fiscales sur le quinquennat, après le discours de politique générale du Premier ministre Edouard Philippe.
franceinfo : Le Premier ministre annonce que le CICE va être transformé en baisse de cotisations, mais en 2019 et pas en 2018. Êtes-vous satisfaits ?
Jean-Baptiste Danet : Nous sommes satisfaits de la volonté de réformes et de l'assurance sur le fait que ces réformes seront faites. Le deuxième point sur lequel nous pouvons être satisfaits est de dire que cela engage lisibilité et stabilité fiscales sur le quinquennat. C'est quelque chose dont nous avions cruellement besoin.
Pour revenir sur le CICE, un crédit d'impôt est quelque chose qui avait été prélevé aux entreprises pour être rendu à crédit. Le fait que cela se transforme en baisse de charges directe est une excellente nouvelle. Nous sommes un peu déçus sur le délai. On aurait espéré que ce soit 2018 et pas 2019.
Ces baisses de charges, n'est-ce pas de l'argent public perdu ?
Ce qui n'a pas fonctionné, ces vingt dernières années, est ce qui a rendu plus complexe le Code du travail, la fiscalité, et les contraintes qui pèsent sur l'entreprise. Il faut arrêter de mettre des rustines. Il faut de vraies réformes qui durent dans le temps. Les entreprises sont les seules à créer de l'emploi. Il faut mettre à leur disposition tous les moyens pour faciliter l'emploi.
Edouard Philippe annonce l'allègement de l'impôt sur la fortune pour inciter les contribuables les plus riches à investir dans l'économie réelle. Vont-ils le faire ?
L'ISF est un repoussoir de talent. Les talents vont là où il y a de la croissance et de la liberté. Il faut faire revenir l'investissement en France.
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