"Nous ne sommes pas intéressés à la réforme des retraites", affirme Jean-François Cirelli, président de BlackRock

Deux motions de censure visaient le gouvernement, mardi 3 mars. L’opposition, de droite et de gauche, lui reproche l’usage de l’article 49.3 de la Constitution pour faire adopter, sans vote, la réforme des retraites.

Au cours des dernières semaines, régulièrement, les détracteurs du projet ont pointé du doigt BlackRock, le premier gestionnaire d’actifs du monde. Ils l’accusent d’avoir influencé le gouvernement, à son profit. Le président de BlackRock en France, , dément toute influence. "Nous ne sommes pas intéressés à la réforme des retraites", assure Jean-François Cirelli, l'invité éco de franceinfo mardi 3 mars.

"Que cette réforme soit votée, que ce soit une autre réforme, ou pas de réforme du tout, cela ne change rien aux activités de BlackRock en France, insiste-t-il. La France a un système par répartition. C’est le choix du pays. Il le restera".

L’épargne-retraite est "l’intérêt du pays"

En revanche, le gestionnaire d’actifs assume défendre le développement de l’épargne-retraite, encouragé par la loi Pacte : "Aujourd’hui, les Français n’ont pas les bons produits pour épargner pour la retraite (…) À côté des régimes de retraites, il faut encourager les Français à investir, à épargner dans des produits d’épargne supplémentaires. C’est ce qu’ils veulent !"

BlackRock veut se développer dans ce domaine en France. "Si demain, vous voulez ouvrir un plan d’épargne-retraite, vous irez voir votre banque, votre assurance, vous allez demander un plan d’épargne-retraite, explique Jean-François Cirelli. Votre banque ira choisir le meilleur gestionnaire, et nous pensons, chez BlackRock, que nous ne sommes pas les plus mauvais".

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