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Jean-François Rial, PDG de Voyageurs du monde, veut faire planter des milliards d’arbres contre la pollution des avions

Face à l'urgence climatique, et alors que le trafic aérien, très polluant, ne cesse d'augmenter, le PDG de Voyageurs du monde propose un plan à grande échelle.

Article rédigé par franceinfo, Jean Leymarie
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Jean-François Rial, PDG de Voyageurs du monde, le 2 mai 2019 sur franceinfo. (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

Le trafic aérien ne cesse d’augmenter. Selon l’IATA (Association internationale du transport aérien), il pourrait doubler d’ici 2037 : plus de huit milliards de personnes prendraient alors l’avion chaque année. Mais ces voyages sont très polluants. Sur une même distance, un avion émet presque deux fois plus de CO2 qu’une voiture, elle-même beaucoup plus polluante qu’un train.

Aujourd’hui, l’industrie aérienne représente 3% des émissions de CO2 dans le monde. Mais si on ne fait rien, elle pèsera 7%, 10% ou 14% des émissions et on ira vers la catastrophe pour le climat. Si les professionnels et les consommateurs ne se prennent pas tous en main, la sanction sera lourde : ce sera une interdiction de l’avion !

Jean-François Rial, PDG de Voyageurs du monde

sur franceinfo

Jean-François Rial, le PDG de Voyageurs du monde, lui, fait une proposition : absorber à grande échelle les émissions de CO2, notamment en plantant des milliards d’arbres. Il affirme que c’est possible : "Notre entreprise, sur ses 300 000 clients par an, atteint le ‘carbone neutre’ en plantant plus de 4 000 arbres par jour. Si nous, on le fait, pourquoi les autres ne pourraient-ils pas le faire ?"

Jean-François Rial imagine quatre pistes : absorber, donc, les émissions de carbone, mais aussi "éviter de prendre l’avion pour des trajets inutiles », financer la transition énergétique et enfin mettre en place une taxe carbone.  

Ne faut-il pas aller plus loin, et limiter massivement l’usage de l’avion ? En Europe, de plus en plus d’habitants en sont convaincus. Pas Jean-François Rial : "Les Chinois, les Indiens, les Chiliens, qui n’ont pas pu prendre l’avion pendant des années ne vont pas arrêter de le faire. Donc il faut prendre des mesures réalistes et compatibles avec les objectifs du GIEC, le groupe d’experts pour le climat."

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