Jean-Georges Malcor (CGG) : "Nous réduisons la voilure pour survivre"
Le baril de pétrole frôle maintenant les 30 dollars. Le pétrolier BP annonce qu’il va supprimer 4.000 postes supplémentaires. Le secteur parapétrolier, qui fournit des services aux compagnies, est très touché lui aussi. C’est le cas du français CGG, spécialiste des études sismiques et géologiques, « échographe du sous-sol ». Il y a quelques semaines, il a dévoilé de nouvelles suppressions de postes : 930 emplois, dont 310 en France. Son directeur général, Jean-Georges Malcor, espère que cette vague est la dernière : « nous pensons qu’avec ce plan, nous devrions passer ce bas de cycle ». Le groupe réduit la voilure, mais essaie aussi de se diversifier, notamment grâce à une augmentation de capital de 350 millions : « Nous appliquons notre expertise à d’autres secteurs que le pétrole : la surveillance, l’équipement urbain, le monitoring ». Mais le dirigeant est persuadé que dans quelques mois ou quelques années, les compagnies pétrolières seront obligées de reprendre leurs investissements.
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