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L'hôpital a d'abord un "besoin d’investissement", selon le directeur général de l'Assurance maladie

Le gouvernement annoncera "d'ici une quinzaine de jours" de nouveaux moyens pour les hôpitaux en crise. "De l'oxygène", selon Nicolas Revel, le directeur général de l'Assurance maladie.

Article rédigé par franceinfo, Jean Leymarie
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 7 min
Nicolas Revel, directeur général de l’Assurance maladie. (DAILYMOTION / FRANCETV INFO)

Face à la crise sociale à l’hôpital, le gouvernement prépare bien de nouvelles mesures de soutien. Invité éco de franceinfo, le directeur général de l’Assurance maladie, annonce "un plan, d’ici une quinzaine de jours".  

Le budget de l’hôpital sera-t-il augmenté ? La dette des hôpitaux sera-t-elle refinancée ? "On regarde plein de pistes pour essayer d’amener de l’oxygène et de la capacité d’investissement aux hôpitaux".  

Trois sujets majeurs 

Car pour le patron de l’Assurance maladie, le premier sujet est bien "le besoin d’investissement" des établissements. Le deuxième est "la tension sur les effectifs dans certains services et dans certaines régions, avec des emplois vacants, qui tiennent certainement au niveau des salaires pour certains emplois".

Enfin, selon Nicolas Revel, "ce que demande aussi l’hôpital pour évoluer, c’est davantage de visibilité sur l’évolution de ses tarifs (…) Le gouvernement y a répondu, avec l’idée d’une trajectoire pluriannuelle".

Le personnel hospitalier réclame que des lits soient rouverts, alors que 4200 lits ont encore été supprimés l’an dernier en France. "Il y a certainement des endroits où on a besoin de rouvrir des lits", concède Nicolas Revel. Mais ailleurs, il faudra, selon lui "concentrer un peu plus".  

Des médecins de ville pour les petites urgences 

L’Assurance maladie compte surtout sur la réorganisation de l’accès aux soins. Le plan santé présenté l’an dernier prévoit notamment que les médecins de ville accueillent davantage les petites urgences : on le verra "assez rapidement", affirme Nicolas Revel, "toutes les professions de santé l’ont accepté".  

"Dans 400 territoires, on a des professionnels de santé qui ont démarré, qui structurent cette organisation, ajoute-t-il. Dès l’année prochaine, nous aurons des éléments opérationnels".

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