Cet article date de plus de sept ans.

L'interview éco. Les navires de plaisance Bénéteau retrouve "un niveau légèrement supérieur à celui d'avant la crise"

Hervé Gastinel, PDG de Bénéteau, a confirmé les bons résultats du groupe leader mondial de navire de plaisance, sur franceinfo mercredi, à l'occasion du salon nautique de Paris.

Article rédigé par franceinfo, Emmanuel Cugny
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Hervé Gastinel, PDG de Bénéteau, sur franceinfo. (RADIO FRANCE / CAPTURE D'ÉCRAN)

"On revient à un niveau légèrement supérieur à celui d'avant la crise", a confié Hervé Gastinel, le président-directeur-général du groupe Bénéteau, invité mercredi 7 décembre de franceinfo. Le PDG du leader mondial de navire de plaisance, qui en expose 77 dont 16 nouveaux au salon nautique de Paris, a annoncé, cependant, pratiquer un "optimisme prudent".

"Le marché est croissant, nous sommes sur une bonne dynamique après des années de crise 2008-2009 et des années plus incertaines jusqu'en 2011-2012. On est maintenant sur un vent de reprise mondial, de l'ordre de 3 à 5% selon les zones géographiques. On a fait une croissance de 12% sur le dernier exercice. On a dépassé le seuil du milliard d'euros qui était celui qu'on avait connu en 2008", a détaillé Hervé Gastinel.

Plus de la moitié de nos bateaux sont fabriqués en France

Hervé Gastinel
PDG de Bénéteau

à franceinfo

Le PDG de Bénéteau a précisé que les zones géographiques les plus porteuses pour les ventes de bateaux sont l'Europe et l'Amérique. Cette dernière représente plus de 30% de l'activité du constructeur. Le groupe rencontre aussi un franc succès dans le secteur de l'habitat de voyage. Cette activité a progressé de 20% en une année.

Depuis sa fondation en 1883, l'entreprise est restée fidèle à ses racines vendéennes. Près de 5 000 emplois y sont localisés sur les 7 000 que compte l'entreprise. "Sur les 17 usines du groupe, on en a 12 en France", s'est enorgueilli Hervé Gastinel.

Pourtant, le 100 % "Made in France" a dû être abandonné pour des raisons de compétitivité, a expliqué Hervé Gastinel : "C'est vrai que sur un bateau qui va coûter 20 000 euros, (...) on a aujourd'hui une base de production en Pologne, sur laquelle on arrive à être compétitif face à nos autres concurrents."

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.