"La surveillance est permanente à tous niveaux" pour lutter contre le financement du terrorisme, d'après la directrice générale de la néo-banque NiCKEL
NiCKEL lance mardi 20 octobre un service de transfert d’argent vers l’étranger pour permettre aux personnes éloignées par la crise liée à la pandémie de rester en relations financières.
Créé en 2012, puis racheté par BNP-Paribas en 2017, le compte Nickel est disponible dans les bureaux de tabac pratiquement partout en France. Il vise une clientèle désireuse d’avoir un service bancaire simple et pas cher, sans fioriture.
Selon Marie Degrand-Guillaud, directrice énérale de la néo-banque NiCKEL, interrogée lundi 19 octobre sur franceinfo : "La promesse que l'on offre c'est un compte, une carte et un RIB en cinq minutes chez les buralistes. Aujourd'hui, on a 5 700 bureaux de tabac partenaires, ce qui fait de nous le troisième réseau bancaire français".
L'usage du digital accéléré par la crise sanitaire
Les effets de la crise liée à la pandémie de Covid-19 sont palpables."Ce qui a déjà été dit c'est le recours aux moyens digitaux. Le confinement a accéléré le recours aux usages digitaux des paiements et il n'y aura pas de retour en arrière", souligne la dirigeante. Et Marie Degrand-Guillaud de préciser : "Le deuxième point que l'on peut voir aussi comme principale évolution dans les attentes que l'on peut avoir vis à vis de sa banque, c'est la notion de valeurs" propres à l'entreprise.
Un service de transfert d'argent lancé mardi 20 octobre
"Le principe est de permettre aux familles d'envoyer de l'argent à leurs proches depuis leurs comptes clients (...), c'est une première pour une néo-banque. La valeur ajoutée de ce service est d'offrir toute la sécurité des infrastructures de la banque. Il suffit de se conneceter à son apllication, pas besoin de carte bancaire ou d'aller dans une agence avec de l'espèce".
La lutte contre l'utilisation de l'argent à des fins terroristes
"Il ne faut pas faire d'amalgame. Le financement du terrorisme nous engage fortement, nous, acteurs du paiement. Mais pas uniquement parce qu'il y a des virements internationaux. La surveillance est permanente à tous niveaux. Nous devons répondre aux attentes que le régulateur bancaire a à notre égard. Notre modèle numérique et informatique nous permet de faire tourner des algorythmes en temps réel pour savoir comment l'argent est utilisé et par qui", explique Marie Degrand-Guillaud.
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