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"Les européens aspirent à une Europe plus juste" en matière de santé et de social, selon la Mutualité Française

Thierry Beaudet, président de la Fédération nationale de la Mutualité Française, a répondu aux questions d'Emmanuel Cugny, mercredi soir sur franceinfo.

Article rédigé par franceinfo, Emmanuel Cugny
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Thierry Beaudet, président de la Fédération nationale de la Mutualité Française, le 10 avril 2019. (RADIO FRANCE / FRANCEINFO)

Quelle Europe sociale voulons-nous ? C’est la question que la Mutualité Française pose à l’occasion d’un grand débat organisé demain à Paris à la veille des élections européennes. Toutes les têtes de liste y participeront et présenterons leurs ambitions en matière de politique sociale. Thierry Beaudet, le président de la Fédération nationale de la Mutualité Française, était l'invité de L'interview éco, mercredi 10 avril.

franceinfo : Pourquoi ce projet ?

Thierry Beaudet : On a voulu se saisir des élections européennes pour faire vivre les questions sociales et de santé. On pense que la défiance qui s’exprime parfois vis-à-vis de l’Europe est une défiance vis-à-vis de l’Europe telle qu’elle est mais pas une défiance à l’égard du projet européen. On pense que les Européens aspirent à une Europe plus juste, plus solidaire, plus respectueuse de l’humain et de l’environnement. Et c’est sur ces sujets qu’on a envie d’entendre les candidats tête de liste.

Pourquoi les pays européens joueraient de manière solidaire sur les questions de santé plus que sur d’autres dossiers comme la fiscalité ou la défense ?

Les Européens considèrent qu’il faut aboutir à un modèle social commun constitutif d’un projet européen et peut-être que ce modèle social pourrait nous distinguer d’autres régions du monde.  

La Mutualité française va rendre publique une enquête d’opinion réalisée par l’institut Harris Interactive sur le regard que portent les européens sur leur système de santé. Quid ?

Les Européens que nous avons interrogés ont davantage confiance en l’Europe que dans leur propre pays. Par exemple, les questions de santé environnementale ou la protection des données de santé. Sur d’autres sujets, c’est plus contrasté. Les Polonais, Portugais et Grec considèrent qu’ils sont peu performants. Manifestement ils attendent de l’Europe qu’elles se saisissent du sujet.

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