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Nicolas Dufourcq, directeur général de Bpifrance, s’attend à "un rebond très, très puissant" de l’économie française

Le patron de la banque publique d’investissement estime qu’au mois de septembre, l’économie reprendra des couleurs, grâce au progrès de la vaccination.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Nicolas Dufourcq, directeur général de Bpifrance, était l'invité éco de franceinfo le mardi 30 mars 2021. (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

La situation économique va s’améliorer franchement avant la fin de l’année. Le directeur général de Bpifrance en est convaincu. Invité éco de franceinfo, Nicolas Dufourcq compte sur un effet "catapulte"

"Je pense qu’il y aura un moment psychologique où les gens se diront ‘c’est fini’", explique-t-il, en comptant sur les progrès de la vaccination. "Je pense que c’est septembre. Et là, va commencer un des plus beaux rebonds macroéconomiques que l’économie française ait jamais vécu", prédit-il.

On est en train d’armer la catapulte et elle sera lancée au second semestre. On le voit dans toutes nos industries

Nicolas Dufourcq, directeur général de Bpifrance

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Mais comment les entreprises les plus fragiles vont-elles tenir le choc de la troisième vague épidémique, et d’éventuelles nouvelles restrictions ?  "La restauration est fermée, de toute façon, donc ça ne changera rien pour elle, répond Nicolas Dufourcq. Le fonds de solidarité joue à plein, avec un minimum de 10 000 euros par mois, pour pas mal de restaurants."

60 000 faillites attendues cette année, avant une amélioration

C’est dans ce secteur - "le monde des bars-restaurants" - que le patron de Bpifrance attend le plus de faillites. Mais sur un plan global, pour l’ensemble de l’économie française, il considère que les défaillances d’entreprises resteront limitées : "En France, dans des années normales, on est à 50 000 faillites. Dans les années de crise, en 2012, 2013 ou 2014, on était monté à 60 000 faillites. En 2020, on est à 40 000 [et même 31 212, selon la Banque de France], grâce aux prêts garantis par l’Etat (…) Je pense qu’en 2021, on remontera à 60 000. Il va y avoir un effet retard, et il y aura peut-être un peu plus. Et puis ensuite ça redescendra… "  

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