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Pénurie chez Ikea France : "Environ 15% des petits articles manquent", selon le PDG, Walter Kadnar

Le géant du meuble, confronté à des pénuries, annonce pourtant des ventes en forte hausse.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Walter Kadnar, PDG d'Ikea France, le 14 octobre 2021. (FRANCE INFO / RADIO FRANCE)

Pénurie de matières premières, engorgement de la chaîne logistique, flambée des prix du transport maritime… Comme d’autres grandes enseignes, Ikea est confronté à un problème d’approvisionnement : "Environ 15% des petits articles manquent, et 5% sur la partie meubles", estime Walter Kadnar, le PDG d’Ikea France, invité éco de franceinfo jeudi 14 octobre. "Ça fait quelques mois que le monde connaît une période de pénurie qu’on n’avait jamais connue précédemment. C’est un problème pour tous, y compris pour Ikea", poursuit-il, assurant que "les équipes sont là pour donner des solutions de repli."

"Dans la catégorie rangement, en principe il y a cinq coloris. Là, on se concentre sur deux coloris."

Walter Kadnar, PDG d'Ikea France

à franceinfo

Ikea paie son approvisionnement plus cher, mais son patron assure qu’il n’augmentera pas les prix dans les rayons : "Ikea travaille dans la durée. Nous voulons offrir quelque chose de durable et d’abordable." Il s’engage à rester "accessible."  

Des résultats dopés par les confinements  

Sur un an, le numéro un du meuble a vu ses ventes en France bondir de 4%, à près de 3 milliards d’euros, malgré plus de quatre mois de fermeture. Les Français ont passé plus de temps chez eux et ont acheté plus de meubles que d’habitude. Cette tendance va durer, estime Walter Kadnar.  

"Les gens ont une autre idée de leur foyer aujourd'hui. Il faut parfois travailler, dormir, faire la cuisine au même endroit."

Walter Kadnar, PDG d'IKEA France

à franceinfo

Ikea, dont les ventes en ligne ont représenté un tiers du chiffre d’affaires sur un an, veut accentuer son développement. Dans les prochains mois, il compte recruter un millier de personnes en France. Il va aussi expérimenter un magasin de seconde main. "On va commencer par Paris. On va ouvrir probablement dans l’année à venir un lieu consacré à ce marché", conclut Walter Kadnar. 

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