Stéphane Pallez, PDG de la Française des jeux : "L’État a très bien valorisé l’entreprise"
La Française des jeux, privatisée, a réussi son entrée en bourse. Sa PDG, Stéphane Pallez, défend une opération souvent critiquée ces derniers mois.
À la bourse de Paris, la Française des jeux a fait une entrée en fanfare. Pour sa première journée de cotation, l’entreprise privatisée affiche une hausse de 16,41%, ce qui la valorise à plus de 4 milliards d’euros.
Invitée éco de franceinfo, la PDG de la Française des jeux, Stéphane Pallez, appelle toutefois à la prudence : "Il faut attendre que le cours se stabilise (…) Ce n’est pas forcément le reflet de la valeur fondamentale."
Une "promesse" aux actionnaires
Les petits actionnaires – plus de 500 000 particuliers – peuvent-ils avoir confiance ? "L’investissement en bourse comporte un risque", rappelle Stéphane Pallez. Mais la dirigeante défend les bons résultats de son entreprise, au profit de ses actionnaires : "Nous sommes capables de distribuer un dividende à hauteur de 80% de notre résultat net (…) Cette promesse a beaucoup de valeur pour les petits actionnaires."
Mais l'État, lui, fait-il une bonne affaire ? "Il pense qu’il n'a pas besoin d'être actionnaire majoritaire de l’entreprise", explique Stephane Pallez, qui met en avant les plus de deux milliards d’euros que l'État va tirer de l'introduction en bourse : "C’est une très belle opération en terme de valeur pour l'État."
La puissance publique touchera moins de dividendes que ces dernières années, puisque sa part au capital passe de 72% à 20% environ. Mais il sera "bénéficiaire des performances continues de l’entreprise".
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