Télétravail : François Hommeril, président de la CFE-CGC, demande au gouvernement "de ne pas être flou"
Le dirigeant syndical réclame des négociations dans chaque entreprise, au plus près des salariés.
À partir du 9 juin, le télétravail sera moins répandu. Le gouvernement demande aux entreprises de fixer "un nombre minimal de jours de télétravail par semaine". Mais François Hommeril, président de la CFE-CGC, invité éco de franceinfo mardi 1er juin, estime que l’exécutif est trop "flou".
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"Quand le gouvernement dit qu’il faut faire au moins un jour ou au moins deux jours, tout ça n’est pas très clair, poursuit-il. Je pense que le gouvernement pourrait imposer un cadre un peu plus contraignant qui amène les entreprises nécessairement à négocier des accords."
Des situations variées
Le dirigeant syndical pense aussi à plus long terme : "Il va y avoir dans les mois et les années à venir plus de recours au télétravail, notamment dans les grandes métropoles. Là aussi, il va falloir passer par des négociations d’accords dans lesquelles tout le monde et chacun pourra s’inscrire."
Un poste 100% télétravaillable, ça n’existe pas. Le travail, ça se fait au sein d’un collectif.
François Hommeril, président de la CFE-CGCsur franceinfo
Pour François Hommeril, la "double acceptation" est fondamentale, celle du salarié et celle de l’employeur : "On ne peut pas forcer quelqu’un, quand ce n’est pas inscrit dans son contrat, à faire du télétravail (…) Aujourd’hui, on a toutes les situations. On a des salariés qui vivent très mal le fait d’être en télétravail mais on a aussi des salariés qui ont découvert un nouvel espace en télétravail…"
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