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"Une politique de sobriété énergétique ne pourra pas se passer d’incitants", selon Eva Sadoun, coprésidente du mouvement patronal Impact France

Le mouvement Impact France tient ce mardi 30 août ses universités d’été à la cité internationale universitaire de Paris.

Article rédigé par franceinfo, Isabelle Raymond
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Eva Sadoun, chef d’entreprise, co-présidente du mouvement Impact France , était l'invitée éco de franceinfo, le 29 août 2022. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

La Première ministre Elisabeth Borne a invité, lundi 29 août, les entreprises à établir en septembre des "plans de sobriété" énergétique, consistant à réduire leurs consommations de 10% en deux ans. Une réduction possible de différentes manières selon Eva Sadoun, chef d’entreprise, coprésidente du mouvement Impact France, une organisation patronale, qui réunit des entreprises "sociales et écologiques"

Selon Eva Sadoun, les entreprises peuvent baisser leur consommation "à travers l’énergie qu’elles utilisent, cela peut avoir un impact sur la manière dont elles communiquent, dont elles produisent, dont elles distribuent, l’endroit où elles s’approvisionnent"

Eva Sadoun salue l’intervention d’Elisabeth Borne car "il faut engager les entreprises vers une transition écologique. La planification commence en regardant quels sont les postes où on émet le plus : la production, le transport. Il faut ensuite remettre en cause son modèle et oasser à un modèle plus sobre."

"Cela passe par des investissements durables quand on travaille dans la finance, de limiter le transport de ses salariés en avion, faire en sorte que les serveurs utilisés ne consomment pas trop."

Eva Sadoun, coprésidente du mouvement Impact France

à franceinfo


Sans aller à parler de décroissance, certains secteurs vont croitre et d’autres décroitre selon Eva Sadoun "comme la métallugie et les transports. On ne pourra jamais substituer la croissance liée à l’énergie fossile à une énergie renouvelables, Ce ne sera pas possible"
, estime-t-elle.

Une politique de sobriété ne pourra pas se passer d’incitants ajoute Eva Sadoun, "il va falloir repenser la matrice d’accompagnement des entreprises, c’est-à-dire la fiscalité." Par exemple, payer moins d’impots ou avoir une TVA réduite si les produits que vous distribuez sont alignés avec des objectifs climatiques ou si vous réduisez votre consommation de 10%.

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