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Vianney Vaute (Back Market) : "Nous voulons devenir leader mondial des produits reconditionnés"

Le cofondateur de la plateforme de vente d'appareils reconditionnés Back Market, Vianney Vaute, était l'invité de Jean Leymarie, mardi sur franceinfo, pour évoquer le rôle de "tiers de confiance entre ces usines de reconditionnement et le consommateur".

Article rédigé par franceinfo, Jean Leymarie
Radio France
Publié
Temps de lecture : 3min
Vianney Vaute, cofondateur de Back Market, le 19 juin 2018. (RADIO FRANCE / FRANCEINFO)

"Il y a une place à prendre et un leadership mondial à prendre. C’est cela que l’on vise." Le cofondateur de Back Market est clair dans ses ambitions. Vianney Vaute, invité de franceinfo mardi 19 juin, est revenu sur la levée de fonds à hauteur de 41 millions d'euros réalisée par son entreprise que se présente comme "le (super) marché du reconditionné" sur les smartphones, tablettes, ordinateurs et autres appareils électroniques. Alors que 10% des smartphones vendus dans le monde sont des appareils reconditionnés, Vianney Vaute a expliqué que les industriels du secteur sont de plus en plus intéressés par ce marché en pleine croissance.

franceinfo : D’où viennent ces appareils que vous vendez ?

Vianney Vaute : Les appareils que l’on vend viennent d’usines de reconditionnement dont le métier est de les vérifier. Ce sont des appareils qui ont déjà servi. Ils appartiennent parfois à des particuliers qui les ont revendu, parfois à des assureurs, parfois ce sont des produits qui ont eu des défauts au moment de la livraison, parfois ce sont aussi des produits d’exposition. Ils ont tous en commun d’avoir été rachetés par des usines de reconditionnement qui vont les vérifier, les remettre à neuf quand c’est nécessaire.

Est-ce que ces usines sont en France ?

La plupart des usines qui sont branchés avec Back Market sont en France. Après, vous avez des tas d’usines de reconditionnement partout dans le monde.

Est-ce que vous jouez un rôle d’intermédiaire ?

Back Market, c’est un intermédiaire et un peu plus. C’est un tiers de confiance entre ces usines de reconditionnement et le consommateur qui cherche un produit électrique ou électronique remis à neuf.

Est-ce que les constructeurs de smartphones doivent s’inquiéter ?

Les constructeurs et les distributeurs commencent un peu à prendre la vague du reconditionné. Par exemple, Back Market a été choisi, il y a un an et demi, par Apple pour écouler ses iPhone reconditionnés par Apple. Les constructeurs s’intéressent de plus en plus à ce marché en développement. Nous on s’offre comme un partenaire de confiance pour de plus en plus de marques et de constructeurs.

Vous levez 41 millions d’euros. Qu’allez-vous faire avec cet argent ?

Il va nous permettre d’aller vraiment au-delà des frontières de France. On a commencé à s’internationaliser en ouvrant en Allemagne, en Belgique, en Italie, en Espagne et plus récemment encore aux États-Unis. Avec cette levée de fonds, l'idée est de créer la marque monde du reconditionné. Il y a une place à prendre et un leadership mondial à prendre. C’est cela que l’on vise. Nous voulons devenir leader mondial des produits reconditionnés. C’est pour cela que l’on fait une levée de fonds conséquente. Il y a un besoin d’accélérer et de prendre la place dans plusieurs marchés.

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