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Le Roux : "La fébrilité, c'est de vouloir mettre en place un système d'exception"

Bruno Le Roux, chef de file des députés socialistes à l'Assemblée nationale, a de nouveau critiqué jeudi sur France Info la fébrilité d'une partie de l'opposition, et notamment de l'ancien président Nicolas Sarkozy
Article rédigé par Jean-François Achilli
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Franceinfo (Franceinfo)

Invité de France Info,  Bruno Le Roux, le président du groupe socialiste à l''Assemblée nationale, a de nouveau critiqué jeudi sur France Info la fébrilité d'une partie de l'opposition dans ses propositions dans la lutte contre le terrorisme. Il a notamment visé l'ancien président de la République, Nicolas Sarkozy, dont les propositions sont "contraires à ce qui est possible dans notre pays ".

"La fébrilité, c'est de vouloir mettre en place un système d'exception dans notre pays, a estimé Bruno Le Roux. Un certain nombre des propositions qui sont faites par Nicolas Sarkozy nous feraient basculer dans ce qu'il appelle des choses qui vont plus loin que notre constitution, qu'il ravale au rang d'argutie juridique ."

Selon Bruno Le Roux, la France qui "mène une guerre contre Daech " fait en sorte d'agir "dans le respect des règles internationales " et ne doit pas agir autrement sur le territoire national. 

L'ex-chef de l'Etat et président de Les Républicains (LR) a estimé mercredi que la réponse de la gauche aux attentats qui secouent la France depuis janvier 2015 n'était pas à la hauteur. Il souhaite la révision des dispositions européennes sur la double peine et demandé mercredi la mise en œuvre des propositions émises par la droite ces derniers mois.

Les Républicains préconisent notamment que tout étranger dont les connexions avec un groupe terroriste sont démontrées soit expulsé de France ou que tout ressortissant français dans la même situation soit placé dans un centre fermé ou avec un bracelet électronique pour une durée de trois mois.

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