Le SAV du plan de rigueur
C'est une instruction qu'à donnée Nicolas Sarkozy lundi lors du conseil des ministres. Il veut une solidarité totale à tous les étages sur les mesures d'austérité. Et le chef de l'état souhaite également que ses ministres soient très présents pour l'expliquer sur le terrain.
Xavier Bertrand en Franche-Comté
A Gray, une ville de 6.000 habitants en Haute-Saône, 400 personnes sont venues écouter le ministre du Travail, de l'emploi et de la santé : "il est temps que les hommes et les femmes politiques gèrent le budget de l’état comme les chefs de famille gèrent le budget familial […] en clair, si vous avez moins d’argent qui rentre, il y a moins d’argent qui doit sortir" .
L'UMP a diffusé auprès de ses responsables des fiches pratiques pour défendre le plan de rigueur et parmi les arguments, il y a "dire la vérité" et "vanter le courage du gouvernement". Alain Joyandet le maire UMP de Vesoul : "ce sont des mesures impopulaire c’est clair [...] moi je préfère perdre une élection en disant ce que je pense et puis l’histoire jugera, plutôt que de le gagner pour expliquer six mois plus tard que tout ce qu’on a raconté c’était des bobards et qu’on pourra pas le faire".
Convaincre aussi Bruxelles
La majorité fait donc le SAV du plan de rigueur, auprès des militants UMP. Le gouvernement devra aussi le faire auprès de Bruxelles. La Commission européennes a jugé hier que le plan d'austérité n'était pas suffisant.
En bref, les négociations continuent entre PS et Verts
Oublié le clash du début de semaine. Les discussions ont repris et des deux côtés, hier-soir, on affichait sa bonne humeur.
Ca ne durera peut-être pas jusqu'à la semaine prochaine, jusqu'à mercredi, la date limite pour un accord sur le programme et sur les élections.
Il reste trois gros sujets qui fâchent : l'avenir de l'EPR de Flamanville. l'aéroport de Notre Dame des Landes et la proportionnelle aux élections législatives.
Selon nos informations, tout cela pourrait se finir par un arbitrage au sommet en début de semaine avec François Hollande Martine Aubry et Cécile Duflot.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.