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Nicolas Hulot au gouvernement ? Le "Pourquoi pas si..." de Yannick Jadot

Yannick Jadot, député européen Europe Écologie Les Verts, a réagi, sur France Info jeudi matin, à une entrée possible de Nicolas Hulot au gouvernement. "Pourquoi pas s'il arrive à obtenir des ruptures dans les politiques qui sont menées", juge-t-il.
Article rédigé par Jean-François Achilli
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
Franceinfo (Franceinfo)

L’eurodéputé Europe Ecologie les Verts Yannick Jadot a exprimé ce jeudi matin sur France Info son scepticisme par rapport à l’entrée de Nicolas Hulot au gouvernement. Pour lui, la question qui se pose est : "Est-ce que Nicolas Hulot va avoir les moyens de mener une rupture écologique par rapport à ce qui se passe ou pas ".

"Ce gouvernement semble avoir oublié par exemple que la France a organisé et a mené la COP 21 il y a quelques semaines ", a avancé Yannick Jadot. "Juste les derniers jours vous avez un Premier ministre qui autorise la pollution massive de la Méditerranée avec les boues rouges, vous avez un secrétaire d’Etat aux relations avec le Parlement, Jean-Marie Le Guen, qui dit qu’on va commencer les travaux à Notre-Dame-des-Landes dès l’automne, vous avez un gouvernement qui investit à fonds perdus dans le nucléaire ", a-t-il énuméré. Mais "pourquoi pas [une entrée au gouvernement de Nicolas Hulot] s’il arrive à obtenir des ruptures dans les politiques menées ", a concédé l’eurodéputé. 

Yannick Jadot a précisé qu’il ne connaissait pas le résultat d’une éventuelle négociation entre Nicolas Hulot et le président de la République.

"Il faut un candidat qui rassemblera toutes les gauches "

Yannick Jadot a exprimé aussi le besoin de tenir une primaire à gauche pour élire "un candidat qui rassemblera toutes les gauches " car, selon lui, "en l’état, il n’y a pas la gauche au second tour de l’élection présidentielle, c’est Sarkozy-Le Pen ou Jupé-Le Pen ." Yannick Jadot, qui a animé mercredi soir les débats autour d’une "primaire des gauches et des écologistes" à la Bellevilloise à Paris, a précisé que "la moitié des militants du PS veulent avoir une primaire ", face à un "peuple de gauche asphyxié ". 

"Six semaines après les élections régionales, on nous disait 'il faut tout changer '", a-t-il rappelé. "Là on nous explique que le poids des institutions, le conformisme, le confort du président de la République ou celui de Jean-Luc Mélenchon doivent empêcher les citoyens de gauche et écologistes de reprendre leur destin en main". "Nous voulons à la fois débattre, trouver un moyen d’être ensemble, des alternatives aux politiques qui sont menées, et faire émerger un candidat qui nous rassemblera ", a affirmé l’eurodéputé. 

Il a également déclaré que si le président de la République François Hollande refusait de prendre part à la primaire et que la gauche partait divisée à l’élection présidentielle de 2017, "il y aurait un candidat Europe Ecologie Les Verts ."

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