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Présidence de l'UMP : une nouvelle campagne commence

On ne perd pas de temps que cela vous déplaise ou vous indiffère. C'est bel et bien reparti pour une campagne de 9 mois. 9 mois pour que des candidats se déclarent, se distinguent, sillonnent le terrain et cherchent à séduire les militants. 9 mois d'une nouvelle bataille interne...
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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La liste des candidats
potentiels n'a jamais été aussi longue : personne n'a exclu d'y
aller. Le perdant, François Fillon, dira en juin prochain s'il est de nouveau candidat : "Je n'ai pas pris de décision. Je voudrais pouvoir me concentrer, me consacrer à un dialogue plus direct avec les Français..."

Traduction par son entourage : il est peu probable que
l'ancien Premier ministre reparte à l'assaut de l'UMP. Selon l'un de ses proches, il  est bien plus focalisé sur la primaire pour 2017.

Patrick Devedjian, un autre
soutien de François Fillon lui déconseille quasiment d'y aller : "Ça n'a rien d'obligatoire quelles que soient ses ambitions..."

Jean-François Copé, l'adversaire, a aussi déjà sa petite idée sur les intentions de François
Fillon, puisque la semaine dernière, en petit comité,  il jugeait que François
Fillon n'était pas "un fasciné du risque."

 Et Jean-François Copé, justement,  il va faire quoi?

Comme avait coutume de le
dire Nicolas Sarkozy, il va faire campagne du matin au soir. Ce sont ses proches qui le
disent et qui parlent d'une candidature officielle au début de l'année même
si lui s'en défend pour l'instant...

Jean-François Copé va donc
faire président de l'UMP, ce qui lui donne au moins deux avantages en plus de
celui de pouvoir sillonner toutes les fédérations locales: 

  • Il va incarner l'opposition à François Hollande

  • Et surtout, il va choisir les candidats pour les élections
    municipales C'est un pouvoir redoutable, vous avez beaucoup d'amis à ce moment
    là...

Mais Jean-François Copé, comme François Fillon, n'ont-ils pas trop abîmé leur image pour repartir en
campagne?

Personne n'est jamais cramé, c'est l'expression du député UMP Thierry Mariani. Mais au-delà de l'image des
deux ennemis, Copé et Fillon, il y a les entourages qui
vont devoir travailler ensemble, Michèle Tabarot et Eric
Ciotti par exemple. Sans oublier Valérie Pécresse et
Laurent Wauquiez, deux fillonistes dans l'organigramme du parti, mais sans
pouvoir ce qui promet de belles empoignades...

 

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