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Volailles : Le Foll assure respecter les normes environnementales

Invité de France Info ce vendredi, le ministre de l'Agriculture a défendu les facilités accordées aux éleveurs de volailles pour étendre leurs exploitations. Il est aussi revenu sur la loi Macron.
Article rédigé par Jean-François Achilli
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Stéphane Le Foll invité de France Info © RF)

 "La France qui était autosuffisante en volailles importe aujourd'hui 40% du poulet standard – pas le label roug e" a expliqué Stéphane Le Foll. "On peut dire que ce n'est pas grave. Mais au nom de la souveraineté alimentaire on doit se mettre en capacité d'au moins aller reconquérir ce marché".

Mais pour le ministre de l'Agriculture, "jamais on ne va remettre en cause les objectifs et les impacts environnementaux. Il y a des règles européennes et nationales et elles doivent être respectées. Mais sur la mise en place d'un projet, pourquoi faut-il trois ans en France et six mois en Allemagne. C'est ça la question".

Selon le projet adopté en Conseil des ministres, à partir de juin, seuls les élevages supérieurs à 40.000 animaux nécessiteront une procédure administrative longue d'autorisation. Entre 30.000 et 40.000 volailles, un simple enregistrement sera requis et en dessous de 30.000 aucune démarche ne sera à effectuer.

"Il n'y a pas de privatisation" de l'aéroport de Nice

Alors que la loi Macron autorise le transfert au secteur privé de la majorité du capital de la société gérant l'aéroport de Nice, le porte-parole du gouvernement a commenté le référendum organisé ce jeudi à Nice. "Je suis très, très surpris que M. Estrosi qui est pourtant, dans cette droite, de ceux qui parlent le plus souvent de développement, d'économie, de libéralisme, avec ces propos de cette droite forte et dure, qui organise un référendum. Il n'y a pas de privatisation, ce n'est pas comme si on disait: dans cet aéroport de manière définitive, le pouvoir va être donné à d'autres."   

Stéphane Le Foll, les frondeurs et la loi Macron

 "Ce qui a été le facteur le plus déstabilisant, c'est le fait que des députés socialistes, alors que certains  d'habitude s'abstenaient, ont été jusqu'à voter contre. Là, il y un problème, on va au-delà de ce qui est l'expression normale d'un débat, de choix, de discussions".

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