Attentats de Karachi : "il y a eu une entrave organisée du travail parlementaire" (Bernard Cazeneuve, PS)
Les attentats de Karachi, dix ans après... François Hollande, alors candidat, avait promis aux familles des victimes qu'il lèverait le secret-défense. Mais il ne sera pas là, aujourd'hui, à leurs côtés, pour les commémorations. Il restera à Paris, pour celles du 8-mai. "Il est normal que le nouveau président soit aux côtés de celui qui est encore en fonction. Il est important de matérialiser la continuité de l'Etat" , estime Bernard Cazeneuve, député-maire de Cherbourg, et porte-parole de campagne du candidat Hollande.
Reste ce dossier de Karachi. Dans lequel, jusque-là, le pouvoir en place n'a pas trop fait d'effort de transparence. La première difficulté, d'ailleurs, a été de mettre sur pied une commission d'enquête parlementaire, raconte Bernard Cazeneuve. Et ensuite, "nous n'avons obtenu aucun document, aucune déclassification, nous n'avons pu entendre aucun témoin". Bref, Bernard Cazeneuve parle "d'entrave manifeste".
La situation va-t-elle évoluer ? Il le souhaite. Mais ça ne se fera pas en un jour...
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