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Christian Jacob : "L'UMP ne s'acharnera pas contre Cahuzac"

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Le chef de l'opposition à l'Assemblée nationale, Christian Jacob, a déclaré mercredi matin sur France Info refuser de s'acharner sur le ministre du Budget démissionnaire pour ne pas imiter l'attitude de Jean-Marc Ayrault au moment de l'affaire Eric Woerth lui aussi mis en cause par le site Mediapart. Par ailleurs, le président du groupe et les parlementaires UMP déposent ce mercredi une motion de censure.

Jean Leymarie

Radio France

Publié le 20/03/2013 07:54 Mis à jour le 09/05/2014 22:39

Temps de lecture : 1min

Interrogé d'abord sur l'annonce d'Aqmi d'avoir exécuté un des otages français au Sahel, Christian Jacob reste
très prudent.
"Moins on s'exprime mieux cela vaut ", a réagi mercredi matin le président du groupe UMP à l'Assemblée nationale. A ses yeux, ce n'est pas à l'opposition
de fragiliser le gouvernement sur la question des otages. Au contraire, il convient, d'après lui, d'adopter une attitude de soutien et d'afficher une unité nationale
concernant l'intervention française au Mali.

La décision s'imposait

Sur l'affaire Cahuzac, Christian Jacob refuse tout
acharnement. "La décision s'imposait. Ayrault a été ignoble à l'adresse
d'Eric Woerth. Je ne veux pas copier son attitude ". Il a aussi souligné qu'il fallait laisser faire la
justice. "Une enquête est en cours. Laissons travailler la justice ".

Motion de censure sera un coup de projecteur

Sur la motion de censure déposée mercredi après-midi à
l'Assemblée par le groupe UMP, Christian Jacob affirme qu'il s'agit d'une
nécessité "d'un coup de projecteur " sur la politique économique du
gouvernement actuel. "Toutes les réformes de structures que nous avions
mises en place ont été abandonnées " regrette-t-il. Ce proche de
Jean-François Copé estime par ailleurs que la guerre entre le président de
l'UMP et François Fillon n'est plus d'actualité.