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Delanoë : "Pour réussir la réforme des rythmes scolaires, je dois y mettre des moyens importants"

À la veille d'une grève contre la réforme des rythmes scolaires, le maire de Paris Bertrand Delanoë était l'invité de France Info lundi matin. Il a notamment indiqué qu'il prévoyait de recruter pour "réussir" la réforme des rythmes scolaires qu'il souhaite voir appliquée à Paris dès septembre prochain.
Article rédigé par Jean Leymarie
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
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La grogne persiste autour de la réforme des rythmes scolaires. Un appel à la grève est lancé pour mardi. À Paris, le maire Bertrand Delanoë souhaite une mise en place de la réforme dès septembre 2013. Interrogé sur la question il répond : "C e sur quoi je persiste c'est la concertation, la décision ne sera prise que fin mars. Je veux que nous allions au bout de ce débat et que nous voyons comment réussir une réforme dans l'intérêt de tous ", a déclaré lundi matin Bertrand Delanoë sur France Info.

"Nous y travaillons  depuis des mois et il y a consensus sur un point : les journées des enfants sont trops chargées ", poursuit le maire de Paris. "L a crainte est sur le 'comment on fait ?' Est-ce que cette pause méridienne est utilisée pour les activités périscolaires ou alors est-ce qu'on maintient l'horaire tel qu'il était et qu'on améliore les conditions dans lesquelles les enfants prennent leur repas et dans ce cas on fait du périscolaire entre 15h30 et 16h30 ? " interroge le maire.

Une réforme qui passe par des "recrutements"

"Je sais que pour réussir cette réforme je dois y mettre des moyens importants : je dois améliorer la filière de l'animation, déprécariser, recruter, former. J e dois apaiser les enseignants qui ont des craintes légitimes, les parents aussi et les personnels de la ville ", ajoute-t-il.

Le maire de Paris est également revenu sur la nourriture avariée livrée dans des crèches parisiennes la semaine dernière, indiquant que le contrat avec l'entreprise allait être dénoncé, et un nouvel appel d'offre lancé. "Je ne peux pas accepter le moindre risque en la matière ", commente-t-il.

Bertrand Delanoë a enfin commenté la fermeture aux voitures de la voie rapide, rive gauche, entre le musée d'Orsay et le pont de l'Alma, régulièrement critiquée. "S ur un des lieux les plus beaux du
monde, est-ce qu'on préfère une autoroute urbaine ou un lieu de culture et d'épanouissement ?
", indique-t-il.

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