EELV ne votera pas "en l'état" le plan d'économies de Valls
"Ce qui est certain c'est que quand on travaille à
l'IGAS, même si on respecte les règles, aller faire des ménages dans
l'industrie pharmaceutique, ce n'est pas bien. Parce que vous ne pouvez pas
contrôler les affaires sociales, et en même temps aller faire des missions dans
le secteur privé et en particulier dans l'industrie pharmaceutique. Je crois
que la séparation des fonctions est très importante. Et quand je vois cette
affaire, je me demande ce qu'on a appris de l'affaire Cahuzac, qui avait été
conseiller de l'industrie pharmaceutique..." a insisté Emmanuelle Cosse.
Et la secrétaire national d'EELV de replacer l'affaire dans le contexte actuel : "D'un point de vue d'équité, de loyauté, j'ai du mal à
comprendre les choses dans la période dans laquelle on est. Le président, le
gouvernement tiennent un discours de rigueur, demandent des efforts à tout le
monde, expliquent à des gens qui vivent avec 700 euros par mois qu'il va encore
falloir faire des efforts. Et pendant ce temps-là on apprend que des
conseillers du président peuvent faire des missions à 15.000 euros..."
"Les économies vont toucher les plus en difficulté"
Car le "plan d'austérité" de Manuel Valls ne passe pas, chez les Verts non plus. Et les députés EELV ne le voteront pas "en l'état" a déclaré Emmanuelle Cosse en dénonçant un plan d'austérité en citant Franços Hollande en 2013 : "Il disait il y a un an 'l'austérité, c'est quand on baisse les salaires et les prestations sociales'. Je suis désolée mais quand on gèle l'ensemble des prestations sociales par rapport à l'inflation et que l'on explique qu'on va geler par ailleurs notamment des petites retraites et un grand nombre de revenus, on va être dans l'austérité".
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