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Expulsions de Roms: "Rien à voir" selon Manuel Valls avec le précédent gouvernement

Invité ce matin de France Info, le ministre de l'Intérieur a été interrogé sur la polémique autour des expulsions de Roms la semaine dernière. Il affirme qu'on ne peut pas comparer avec ce qui s'est passé "il y a deux ou trois ans" quand Nicolas Sarkozy "avait stigmatisé une population. Cela n'a rien à voir avec ce que nous faisons aujourd'hui."
Article rédigé par Célyne Baÿt-Darcourt
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (©)

"Aucune politique publique que je mène ne sera focalisée sur
tel ou tel groupe culturel"
insiste le ministre de l'Intérieur, peut-être touché par les critiques de ceux qui le comparaient, dans ce domaine, avec Nicolas Sarkozy.**

Et il ** défend ses décisions dans ce domaine:

"Aucun campement illicite ne peut être toléré. Le
laissez-faire ne résout rien. Peut-on accepter aujourd'hui ces véritables bidonvilles
qui se sont dressés dans nos banlieues où des populations vivent dans une
précarité insupportable
..."

Il insiste, "la situation sanitaire d'un certain nombre de ces campements
est insupportable
". Et il explique que sa "responsabilité est de faire en sorte que les décisions de
justice s'appliquent.
" Mais il admet que "parfois  on ne trouve pas de solution."

Sur la polémique autour des centres éducatifs fermés, Manuel Valls a rappelé
"l'engagement pris par François Hollande devant les Français, celui de lutter contre
la délinquance, contre l'insécurité. C'est aussi de trouver des solutions à l'un
des problèmes majeurs de notre société, la violence d'un certain nombre de
mineurs. Il faut une palette de décisions. Et parmi ces solutions il y a les
centres éducatifs fermés. Et François Hollande a promis de doubler leur nombre.
Une politique qui sera menée à son terme".

Manuel Valls a également réagi sur les critiques de l'opposition dans ce domaine comme sur la Syrie : "L'opposition devrait méditer sur son propre bilan, un pays sans croissance."

 

 

 

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