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Jean-François Copé sur PSA : "La cote d'alerte est dépassée"

L’invité de 8h15 Du lundi au vendredi à 8h15

Invité ce matin de France Info, le secrétaire général de l'UMP a commenté la nouvelle du matin, l'annonce de la suppression de 8.000 emplois et l'arrêt de la production à Aulnay-sous-Bois. Il s'est dit "extrêmement préoccupé par cette annonce" qui représente "un souci majeur pour l'emploi industriel en France". Avant de critiquer la politique du gouvernement Ayrault.

Célyne Baÿt-Darcourt

Radio France

Publié le 12/07/2012 05:54 Mis à jour le 08/05/2014 01:47

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"Il faut que le gouvernement sache que l'opposition sera à ses cotés s'il
s'agit d'assumer enfin que la priorité absolue pour notre pays c'est la compétitivité de notre
industrie" a ainsi affirmé Jean-François Copé à propos des décisions annoncées par le groupe PSA. Avant d'estimer que ce n'est pas le cas.

"Les premières mesures du gouvernement vont à l'inverse de cela avec la suppression de la taxe anti-délocalisation, l'augmentation des charges des employeurs avec le retour de la retraite à 60 ans...et la défiscalisation des heures supplémentaires."

Le patron de l'UMP s'est élevé contre ceux qui accusent le gouvernement Fillon d'avoir sciemment fait reporter l'annonce des plans sociaux après les élections."Cette polémique n'est vraiment pas au niveau de ce qu'on peut attendre. Je regrette vraiment que monsieur Sapin n'est rien trouvé de plus constructif que de s'en prendre à Nicolas Sarkozy. Non seulement c'est faux mais je rappelle que PSA est une entreprise privée et je ne vois pas du tout quels pouvoirs particuliers l'Etat pourrait avoir en la matière..."

Jean-François Copé s'est aussi étonné des critiques de François Chérèque, le numéro un de la CFDT, sur l'absence de dialogue avec le précédent gouvernement : "François Chérèque a la mémoire qui flanche... En terme de dialogue, il y a eu un travail énorme de fait."