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Karachi : "Je ne suis en aucun cas concerné par le fond de cette affaire"

L'audition n'aura duré qu'une heure. Dominique de Villepin a été entendu pour la deuxième fois hier comme témoin dans le volet financier de l’affaire Karachi. Il était l’invité de France info ce matin.
Article rédigé par Célyne Baÿt-Darcourt
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
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Un an
après une première audition, les magistrats du Pôle financier souhaitaient que
le candidat à la présidentielle livre un certain nombre de précisions sur la
décision prise par Jacques Chirac à son arrivée à l’Elysée. Le président
demande alors l'arrêt des commissions promises en marge de la vente d'armes au
Pakistan et à l'Arabie Saoudite.

Mais les
juges en charge du volet financier du dossier Karachi cherchent à savoir si les
commissions ont véritablement  été
bloquées dès 1995 et s'il n'y a pas eu de versements a posteriori. Car selon l’homme d’affaires franco-libanais, Ziad
Takkiedine, Jacques Chirac et ses proches n’auraient pas mis fin au système de
rétro-commission mais l’auraient en quelque sorte réorganisé.

"Cela ne s’est pas
passé comme ça
", répond Dominique de Villepin. "Les choses sont
très simples. Jacques Chirac a arrêté les commissions quand il est arrivé aux
affaires après son élection de 1995. Et, à partir de là, la moralisation de la
vie publique internationale, du côté français, a bien été engagée
", raconte
le candidat à la présidentielle de 2012. "C’est la simple vérité historique ",
affirme-t-il.

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