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Mélenchon tacle les "risettes au Medef" d'Ayrault

Invité de France Info, Jean-Luc Mélenchon, le patron du Front de gauche, a vivement critiqué l'intervention cet après-midi du Premier ministre à l'université d'été du Medef. Il regrette également la façon dont se présentent les emplois d'avenir, "créateur de précarité."
Article rédigé par Jean Leymarie
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
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"Je désapprouve absolument " la visite de Jean-Marc Ayrault au Medef a indiqué Jean-Luc Mélenchon qui parle d'une "erreur politique ", d'une "signe de faiblesse": "Je déplore que Jean-Marc Ayrault choisisse comme symbole de sa rentrée politique d'aller au Medef plutôt que de proposer la loi d'amnistie des syndicalistes condamnés comme nous l'avons demandée nous au Front de gauche. Allez faire des risettes au Médef, ça, je ne suis pas d'accord. On ne discute pas avec le chef d'état-major de la réaction qu'est Laurence
Parisot."

Les emplois d'avenir, "créateur de précarité"

"Distribuer du salaire n'est pas contre-productif au contraire c'est une mesure de relance" a d'abord réagi le patron du Front de gauche, répondant ainsi aux critiques de la droite. Mais c'est la durée réduite des emplois d'avenir qu'il regrette, par rapport aux emplois jeunes de Lionel Jospin "ça change tout". Mais il estime qu'il est "encore temps".

"C'est
aux pétroliers de payer"

Sur la baisse des carburants, Jean-Luc Mélenchon est catégorique. Et il explique que s'il "était aux affaires ", il contraindrait les pétroliers : "Ou
bien vous baisser les prix séance tenante tout de suite ou je nationalise Total".

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