Sarkoleaks : Guaino parle de "viol" et demande des sanctions
"C'est un sentiment d'effarement. Je n'aurais pas
imaginé que quelqu'un soit capable de faire une chose pareille, a fortiori
quelqu'un qui était un conseiller du président de la République. C'est déjà
quelque chose d'inacceptable pour un citoyen ordinaire qui enregistrerait ses
proches sans les prévenir. C'est encore plus invraisemblable, encore plus insupportable
s'agissant d'un collaborateur du président de la République " réagit Henri
Guaino.
Et il va plus loin encore :
"Nous vivons tous cet événement
comme une sorte de viol."
Mais le député des Yvelines n'a pas encore décidé s'il
allait ou non porter plainte. Mais il s'interroge : "Peut-on laisser
totalement impuni ce genre de comportement? Il ne faut pas que cette affaire
devienne un exemple à suivre pour d'autres".
* Henri Guaini pose aussi la question de la publication de ces bandes saisies dans le cadre d'une perquisition
judiciaire sur l'affaire des sondages. Elles "étaient détenues par la
Justice. Je voudrais savoir comment ces bandes sont passées du circuit
judiciaire aux journaux qui aujourd'hui les publient. Quelqu'un a volé les bandes pour les donner à la presse. Cela aussi mérite une sanction, une sanction très
lourde."*
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