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USA-UE : Nicole Bricq veut de la "transparence"

Invitée de France Info, Nicole Bricq, la ministre du Commerce extérieur a commenté les négociations qui viennent de s'ouvrir entre Washington et Bruxelles avec l'objectif de créer une des plus grandes zones de libre-échange du monde. Elle a aussi réagi à l'augmentation des prix de l'électricité.
Article rédigé par Jean Leymarie
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Franceinfo (Franceinfo)

"Moi-même je regarde ma facture d'électricité annuelle. Je vois qu'elle est en constante augmentation. Je sais compter aussi comme tous les Français" a affirmé Nicole Bricq avant de justifier la forte hausse des tarifs annoncée cette nuit: "Il faut investir dans les équipements et financer les énergies renouvelables et c'est vrai que nous le payons sur notre facture à travers de la CSPE (la Contribution au service public de l'électricité) qui ne fait qu'augmenter. C'est vrai."

Sur le financement des investissements d'avenir que doit annoncer ce
mardi le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, elle affirme qu'il faut "céder les actifs qui ne sont pas essentiels à la gouvernance de l'Etat ", en "gardant le contrôle " a-t-elle précisé mais sans donner de détails.

  • "Il faut qu'on puisse surveiller l'avancée des négociations"*

Mais la ministre du Commerce extérieur a surtout commenté les négociations qui viennent de commencer entre les Etats-Unis et l'Europe dans le but de créer une zone de libre-échange.  "Nous avons fixé des lignes rouges" a-t-elle expliqué en donnant des exemples. "Ce que je voudrais c'est que la trasparence règne. Il faut qu'on puisse surveiller l'avancée des négociations. Il faut que les parlementaires puissent être tenus au courant".

 

Enfin Nicole Bricq qui a dû elle aussi quitter précipitamment le ministère de l'Ecologie - c'était en juin 2012, peut-être sous la pression des lobbies - a répondu qu'elle "ne croyait pas à la théorie du complot" . Et elle a critiqué sans la citer Delphine Batho - qui a attaqué le gouvernement après son limogeage - en affirmant que "dans un gouvernement, il faut le jouer collectif. Nous sommes embarqués dans le même bateau, celui de la France et nous voulons qu'elle gagne. Donc il faut positiver. Je n'ai rien dit et je n'en dirai pas plus aujourd'hui."

 

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