Fiest'A Sète : pendant les concerts, des spectateurs gardent un œil sur leur téléphone "pour voir les résultats de Léon Marchand"
C’est un lieu à couper le souffle, à flanc de rocher, en surplomb de la mer Méditerranée, avec des fortifications du XVIIe siècle. Le festival des musiques du monde Fiest'A Sète se déroule jusqu'au dimanche 4 août au Théâtre de la Mer à Sète, dans l’Hérault. Pour l'occasion, la scène tourne le dos à la mer, alors que les spectateurs lui font face. Afin de profiter pleinement des concerts, Louis et Mireille, 79 et 76 ans, n’oublient jamais un accessoire indispensable. "Avec nos fesses un peu fragiles, on a l’habitude de venir avec un coussin", s’amuse Louis. "Quand on veut profiter du spectacle, il ne faut rien mettre de côté", confirme Mireille. Les deux retraités sont des habitués de Fiest'A Sète, mais Louis le confesse, mercredi soir, il a été un peu moins attentif que d’habitude. "On regardait le téléphone pour savoir si Léon Marchand avait gagné les deux finales, confirme-t-il. Culture et sport peuvent se marier, être associés. Les deux domaines ne représentent certes pas les mêmes vibrations, mais quand quelque chose vous plaît, vous vibrez !"
Les traits d'union entre le sport et la culture
Vibrer en écoutant un concert, vibrer en regardant Léon Marchand nager, l’art et le sport ont plus de ressemblances qu’on ne le pense. "Les artistes sont aussi d’une certaine manière des sportifs, surtout dans certains types de musique, assure José Bel, le fondateur de Fiest’A Sète. Quand les musiciens finissent un concert, ils sont en nage, épuisés. Il y a des traits d’union très forts entre les deux domaines.
"Quand Kylian Mbappé fait une figure footballistique extraordinaire, il y a une sensation esthétique."
José Bel, fondateur de Fiest’A Sèteà franceinfo
Pour le fondateur de Fiest'A Sète, José Bel, cette sensation "tout le monde la ressent, qu’on soit cultivé ou pas." Peut-être parce que l’art, comme le sport, permet de partager à l’unisson des moments inoubliables.
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