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La médaille du jour. Un supporter avec un maillot des Bleus, refoulé du stade Louis II à Monaco

Dans le cadre de la lutte contre les hooligans, un supporter de l'AS Monaco n'a pas eu le droit d'entrer au stade Louis II avec son maillot de l'équipe de France. Il venait assister à une réception en l'honneur du champion du monde Djibril Sidibé, avant un match.

Article rédigé par franceinfo, Xavier Monferran
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Lors du match contre l'Olympique de Marseille, le joueur monégasque Djibril Sidibé, titré avec les Bleus, a présenté la Coupe du monde au stade Louis II dimanche 2 septembre. (SEBASTIEN BOTELLA / MAXPPP)

Christian est un supporter de l'AS Monaco plein de bonne volonté. L'histoire est racontée par nos confrères de Monaco matin : Christian, 70 ans, est abonné au stade Louis II depuis des lustres. Dimanche 2 septembre, à l'occasion de la réception de Marseille, la Coupe du monde était présentée et le défenseur Djibril Sidibé, titré avec les Bleus, a été mis à l'honneur. Christian s'est dit qu'il allait assister à la rencontre à Louis II avec son maillot des Bleus. Sympa le mec, il joue le jeu ! Sauf que Christian s'est vu refuser l'accès à sa tribune de toujours. Les stadiers ont en fait décidé d'appliquer les consignes de la division nationale de lutte contre le hooliganisme.

La peur des hooligans

Ces règles interdisent notamment de rentrer au stade avec un maillot autre que celui de Monaco ou de l'équipe visiteuse. C'est bien connu, Louis II est un bastion de dangereux hooligans qui font peur à toute l'Europe ! Même Booba et Kaaris ont peur d'y aller. Les stadiers ont fini par laisser entrer Christian, mais avec son maillot à l'envers et un coupe-vent par-dessus.

Selon le département de l'Intérieur de Monaco, porter le maillot d'une autre équipe serait le facteur déclenchant d'incidents pouvant engendrer parfois des actes de violence. C'est chaud de se balader avec le maillot de la France à Monaco, il faut le savoir. Christian, lui, a cru à une plaisanterie. L'Intérieur a reconnu un manque de discernement. Des champions du monde, il n'y en avait pas que sur la pelouse.

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