La médaille du jour. Les diabétiques sont aussi des sportifs
Deux cyclistes font la une de l'actualité. Des sportifs atteints de diabète qui tiennent à dire qu'ils sont sportifs à part entière.
L'un est coureur cycliste, l'autre de course à peid. Atteints de diabète, ils témoignent dans Le Parisien et Libération cette semaine, pour dire que leur maladie n'est pas un frein à leurs rêves de sportifs.
Haka est un jeune garçon de 13 ans. Il est au collège en classe de 3e. En 2016, "deux jours après la finale de l'Euro de foot", précise-t-il, il tombe dans le coma. Les médecins lui diagnostiquent un diabète de type 1. Son pancréas ne fabrique pas d'insuline et il a trop de sucre dans son sang. Depuis, il porte une petite pompe et la nuit son père se lève pour lui faire des injections. Haka explique tout cela dans le journal Le Parisien mais il explique aussi que depuis il s'est mis au sport : 80 km de course à pied lors du dernier Téléthon, une autre course de 100 km et bientôt un défi dingue. Il s'agira de traverser la France du Nord au Sud, soit 2 004 km en courant et en pédalant avec ses parents. Haka est reçu mercredi 21 mars à l'Assemblée nationale pour parler de sa maladie. Et il peut rêver à une avenir de sportif.
"Je suis un homme normal"
Lundi 19 mars, le journal Libération racontait l'histoire de Charles Planet, lui aussi diabétique de type 1, et coureur cycliste. Il s'est échappé samedi dernier pendant près de 240 km lors de la classique Milan-San Remo. Charles Planet découvre sa maladie à l'âge de huit ans. Ses parents font tout pour qu'il réalise son rêve. En 2013, il rejoint une équipe professionnelle américaine composée uniquement de diabétiques, une équipe sponsorisée par un laboratoire danois. Charles vit avec un petit boîtier fixé en bas de son dos pour contrôler en permanence son taux de glucose. Mais il insiste : "Pour moi ce n'est même pas une maladie. Je suis un homme normal et je voudrais qu'on parle de moi comme d'un coureur normal." Les petits diabétiques font aussi de beaux champions.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.