Le lac de Côme en Moto Guzzi
Pourquoi ne pas mettre à profit vos vacances pour partir à la découverte des lacs italiens. Situés sur les contreforts des Alpes, ces lacs d’origine glacière, entourés de sommets, où il fait bon s’échapper en deux-roues pour fuir la foule des touristes, font donc la liaison entre les montagnes et la grande plaine du Pô.
Du petit lac d’Orta à l’emblématique lac de Côme en passant par le célèbre lac Majeur, le dépaysement est assuré, le plaisir de rouler aussi. Difficile de résister à ces belles routes de montagne et à ces petits villages multicolores où se mélangent, comme sur une palette, l’ocre des façades des maisons, le rouge des toits et le vert des jardins.
Difficile de rester insensible à cette vision du lac de Côme où les montagnes enneigées tombent littéralement dans l’eau alors qu’à l’ombre des cyprès et des pins se dressent de somptueuses villas entourées de jardins fleuris. Des villas devant lesquelles, parfois, attend sagement sur l’eau, amarré à un ponton, l’un de ces Rivas en acajou, véritable Rolls aquatique.
Mais si les routes qui ceinturent le lac de Côme valent le déplacement, surtout au guidon d’une authentique Moto Guzzi V7 ou bien alors d’une confortable California frappée de l’aigle de la marque, si le triangle Como-Bellagio-Lecco mérite que l’on s’y attarde, il serait impardonnable de snober le musée Moto Guzzi.
C’est en effet à Mandello del Lario, sur les bords du lac que la mythique marque italienne a installé son usine et, tout contre, son musée. C’est là qu’en 1919, Carlos Guzzi et Giorgio Parodi, techniciens dans l’aéronautique, ont élaboré le premier prototype de la moto italienne. Moto fabriquée en 1921 et que l’on peut admirer à l’entrée du musée.
Pour Daniel Torreson, attaché de presse de la marque, ce musée, ouvert tous les jours de la semaine de 15H à 16H, est l’occasion de découvrir ou de retrouver tous les modèles de deux, voire trois roues, qui ont fait, durant près d’un siècle, le succès de Moto Guzzi tant sur la route que sur les circuits dans le cadre de compétitions internationales.
De la « tipo normale » de 1921 au huit cylindres en V de 1955, en passant par des mono, bi, trois et quatre-cylindres jusqu’au célèbre V7 qui a contribué à la renommée de la marque en se vendant aux services de police et de gendarmerie du monde entier, il y a vraiment l’occasion à Mandello del Lario de faire un retour sur un siècle d’histoire motocycliste.
Une video réalisée par Dominique Peltier, journaliste à Edgar Magazine.
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