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Jeu vidéo : le "swatting" fait sa première victime en France

La nuit dernière alors qu'il partageait une partie de jeux vidéo en ligne, un "streamer" français a vu la police débarquer chez lui. Une mauvaise blague et un phénomène venu des États-Unis : le "swatting". Connu sous le pseudonyme de Bibix, il témoigne sur France Info.
Article rédigé par Jean Zeid
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
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Le "swatting", c'est ce mauvais canular venu des États-Unis. Le principe : convaincre le Swat, unité de police paramilitaire dont le phénomène tire son nom, de se déplacer au domicile d'une personnalité du web liée aux jeux vidéo sous prétexte d'une urgence imaginaire. L'année dernière, un joueur américain en pleine partie de "Counter-Strike" était arrêté devant 3.000 internautes en ligne : le SWAT de l'État du Colorado venait d'entrer en force chez lui. Depuis cette nuit, on compte une première victime française. Ce "streamer" est connu sous le pseudonyme de Bibix, il compte plus de 60.000 abonnés sur sa chaîne. Alors qu'il était en plein live sur la plate-forme Twitch, des policiers ont fait irruption dans son appartement en défonçant sa porte d'entrée. Il raconte.

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Sur les images, Bibix garde son sang-froid et explique calmement à l'un des policiers qu'il s'agit d'une erreur et qu'il faut couper la caméra et le micro. L'incident a été filmé en direct devant des centaines d'internautes.

Il s'agirait de membres de la BAC. Leur réaction en s'apercevant que c'est un canular ? La consternation.

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Pour l'instant, les motivations de celui qui a passé l'appel ne sont pas claires. Troublant, selon nos informations, c'est le numéro fixe de Bibix qyui s'est affiché au comissariat. Le "blagueur" a déclaré qu'il venait de tuer sa femme, d'où l'intervention en urgence des forces de l'ordre. Si ce "swatting" est puni par la loi aux Etats-Unis... il l'est aussi en France. Bibix doit d'ailleurs porter plainte dans la journée. Le code pénal punit en effet la déclaration de fausses informations pour provoquer l'intervention inutile des secours. Une enquête a été ouverte.

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