Espace : la Nasa veut envoyer une fusée sur la Lune
L'homme va-t-il marcher de nouveau sur la Lune ? Le projet se précise. La nouvelle fusée lunaire américaine a été assemblée.
Une photo de cette fusée américaine SLS a été prise mercredi 20 octobre, dans le bâtiment d’assemblage, du centre spatial Kennedy en Floride. C’est la première fois que l’on voit la fusée de 115 mètres de haut, à la verticale, totalement assemblée, avec son vaisseau spatial Orion tout en haut. Un premier vol d'essai de cette nouvelle fusée lourde de la Nasa est prévu en début d’année prochaine.
Objectif de cette mission, baptisée Artemis : envoyer la capsule spatiale Orion en orbite lunaire, sans équipage dans un premier temps avant deux autres missions habitées. Normalement, en 2024, Les Américains devraient de nouveau poser les pieds sur la Lune, ce qui n'est pas arrivé depuis 1972.
La Lune a de multiples ressources
Il y a déjà eu 50 missions au total sur la lune. Les plus récentes avec des robots. Mais justement, les machines sont quand même moins performantes que l'homme pour faire de l'exploration. En plus, on a découvert ces dix dernières années qu'il y a de la glace dans le sous-sol lunaire : les scientifiques aimeraient donc voir cela de plus près. La Lune abrite aussi des métaux rares, de plus en plus utilisés en électronique, ainsi que de grandes quantités d’hélium 3, un gaz qui contient énormément d'énergie. Cela pose la question juridique de leur exploitation mais cela explique aussi le regain d'intérêt.
La Lune, première étape d'un voyage sur Mars
En termes de distance, les deux voyages n’ont rien à voir. La Lune, à 400 000 km de la Terre, se situe à trois jours de voyage. Mars c'est plutot six mois mais l'intérêt de la Lune c’est que la gravité y est beaucoup moins forte que sur Terre. Il faut 20 fois moins d’énergie pour quitter l’attraction de la Lune par rapport à celle de la Terre, donc un décollage lunaire en direction de Mars permettrait des économies de carburant.
Les Américains ne sont pas les seuls à viser la Lune. La Chine, la Russie ou l’Inde y travaillent également. Et l'Europe participe aussi à la mission Artemis aux côtés de la Nasa.
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